Forte augmentation de la production céréalière par rapport à 2010
Les conditions climatiques sont restées favorables sur l’ensemble des zones de production ukrainiennes. Hormis pour 20% des colzas victimes de «winter-killing», l’état des cultures à la sortie de l’hiver était tout à fait satisfaisant. Dans certaines zones de production, notamment au centre du pays, les cultures ont connu un stress hydrique passager, qui a fait naître récemment quelques inquiétudes sur la récolte future. Les épisodes pluvieux de cette dernière semaine vont apporter aux cultures d’hiver les derniers millimètres d’eau nécessaire pour un remplissage correct des grains mais vont surtout permettre un bon développement végétatif des cultures de printemps à l’époque où celles-ci sont le plus demandeuses en eau. Des pluies supplémentaires sont attendues pour confirmer ces estimations. Un retour important de l’Ukraine sur le marché de l’export est réaffirmé. Toutes cultures confondues, l’Ukraine aura exporté 12-13 Millions de tonnes au cours de la campagne 2010/2011. Pour la suivante, un volume à l’export, toutes cultures confondues, de l’ordre de 20 millions de tonnes est réaliste dont 11 millions de tonnes de céréales à paille et 7,3 Mt pour le maïs. Du fait du «winter-killing», la place de l’Ukraine sur le marché à l’export du colza va donc être sensiblement diminuée par rapport à la campagne précédente.
Cas de la Russie: forte progression de la production
La Russie a bénéficié de conditions hivernales favorables ayant permis une entrée ainsi qu’une sortie de dormance des cultures d’hiver dans de bonnes conditions. Le potentiel de production dans la zone sud de la Russie où leur proportion est importante s’annonce bon puisque la fin du printemps était accompagnée de pluies dans cette zone. Dans les autres régions, l’alerte sur une sécheresse qui guettait le pays depuis un mois a été levée suite aux ondées qui ont traversé le pays le week-end dernier. Tout comme en Ukraine, les prévisions d’épisodes pluvieux sont maintenues pour les jours à venir. Ces pluies assureront un bon développement végétatif pour les cultures de printemps ainsi qu’un remplissage des grains correct pour les cultures d’hiver. Des pluies restent nécessaires dans les plaines de la Volga ainsi que dans les régions de Lipetsk et Voronezh afin de conforter ces estimations. Focus sur le cadre actuel de la législation sur l’export Vladimir Poutine a annoncé que les interdictions à l’export instaurées en août 2010 suite à la sécheresse qui avait frappé la Russie seront levées à partir du 1er juillet 2011. A l’heure actuelle, aucun système de régulation du marché n’a été retenu par le gouvernement russe. Il est envisageable que la Russie s’oriente vers un système de taxes douanières dont les modalités restent à définir. En effet, dans les campagnes, le retour à l’achat de grains provoque un renchérissement du prix des matières premières. A la veille des élections présidentielles de 2012, le duo Medvedev-Poutine pourraient intervenir afin de contrôler toute inflation forte sur les denrées alimentaires de base.Après une année de quasi-absence, le retour de la Russie sur la scène internationale se profile à l’horizon. Nous estimons que ce pays sera capable d’exporter 11 millions de tonnes de blé soit quasiment 3 fois plus que sur l’année écoulée. En effet, les volumes récoltés devrait atteindre 25% de plus que l’année dernière. En orge, le volume disponible à l’export n’excéderont pas les 500 000 tonnes. Quant aux autres graines, le potentiel à l’export est très faible voire néant.
En conclusion, le potentiel de production s’annonce relativement bon pour la Russie et l'Ukraine
A la suite d’une campagne 2010-2011 où la place à l’export de ces deux géants a été diminuée par une sécheresse et des décisions politiques visant à réguler le prix sur le marché domestique, la Russie s’apprête à faire son retour sur le marché mondial des céréales et l’Ukraine à augmenter fortement ses volumes exportés. En blé, le volume cumulé destiné à l’export sur la zone atteindrait les 18 millions de tonnes dont 60% fourni par la Russie. Le blé d’origine russe et ukrainienne se caractérise par une qualité proche des blés européens en termes de taux de protéines notamment. Pour cette culture, il s’avère donc que le tandem Russie-Ukraine comblera sans mal la baisse de production attendue en Europe et par conséquent reviendra exporter vers les marchés habituels qui sont l’Afrique du nord et le Moyen-Orient. En orge et maïs, l’Ukraine confirme son leadership face à la Russie en fournissant la quasi-totalité des volumes qui seront exportés. Du coté des oléagineux, seul l’Ukraine jouera un rôle puisque sera disponible à l’export un volume légèrement supérieur à 1 million de tonnes de colza. En tournesol, la Russie et l’Ukraine conserveront respectivement leur place de 1er et 2ème producteur mondial. Les exports sous forme d’huile promettent donc de rester dynamiques.
Le dispositif de contrôle périodique obligatoire des pulvérisateurs est effectif depuis le 1er janv (...)
When Should You Consider Hiring Business Consultants?
publié par Volla
Retour amoureux rapide. Tél +22990811270, Retour amoureux en 48 heures
publié par LE PLUS GRAND ET PUISSANT MAITRE MARABOUT DU BENIN:+22990811270
What is special about running a translation business?
publié par Volla