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Désherbage des céréales en Nord-Aquitaine: intervenir le plus tôt possible pour limiter la nuisibilité

Par Jean Moullart | Publié le 06 Février 2013 à 12:13

Selon Aude Carrera, Thierry Grossoleil et Aude Liessi Fortin d’ARVALIS - Institut du végétal, les levées de mauvaises herbes ont été souvent très rapides et importantes de novembre à décembre dans le Nord-Aquitaine, avec toujours une dominante vulpin ray-grass, mais aussi des situations avec de fortes infestations précoces de folle-avoine. Les levées de dicotylédones sont également bien avancées (gaillets, véroniques).

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Depuis les semis, il y a eu peu de périodes favorables pour intervenir avec des herbicides à pénétration racinaire, en post levée précoce. Dans les parcelles sales, un désherbage devient urgent notent les conseillers Nord-Aquitaine d'Arvalis.

Pour les semis les plus tardifs, réalisés après mi-novembre, il est encore possible d’intervenir contre les graminées avec des herbicides racinaires. Pour améliorer l’efficacité sur les adventices développés et/ou en présence de folle-avoine, on peut compléter avec un herbicide foliaire.

Pour les semis plus précoces, les stades des mauvaises herbes sont le plus souvent trop avancés et impliquent de passer à des herbicides foliaires ou mixtes racinaires/foliaires. En présence de vulpie, on prévoit malgré tout une intervention avec un racinaire puisqu’il n’existe pas de solution satisfaisante en sortie hiver.

Ces stratégies peuvent évoluer, les conditions climatiques actuelles ne permettant pas de prévoir à quel moment il sera possible d’intervenir. Il conviendra alors d’être vigilant vis-à-vis des conditions d’application des herbicides.

Dans les parcelles ayant reçu un herbicide, quelques symptômes de phytotoxicité de désherbage ont être observés, Ils peuvent être liés à des applications réalisées en première moitié de décembre, période marquée par des gelées jusqu’à -7 °C le 12 décembre. Les phytotoxicités observées sont souvent liées à des semis irréguliers, insuffisamment enterrés.

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