Pour 2012, la Commission des Comptes de l’Agriculture prévoit une hausse du revenu de 4% par rapport à 2011. Comme toujours, cette moyenne recouvre des disparités très fortes entre secteurs et régions: une hausse de 46% en grandes cultures, de plus de 30% en porc et volailles, de 14% en polyculture-élevage; mais une baisse de l’ordre de 10% en lait et bovins viande, et de plus de 50% en viticulture. Par ailleurs, les deux syndicats agricoles, la FNSEA et les JA, rappellent que sur 100 euros de dépenses alimentaires, seulement 5,4 participent au revenu des agriculteurs. L'occasion de dire et redire à qui veut bien l'entendre que la PAC a permis aux français et européens de manger tous les jours des aliments de bonne qualité et peu chers si l'on s'en tient à la valeur des produits agricoles qu'ils contiennent.
Pour 2012, la Commission des Comptes de l’Agriculture prévoit une hausse du revenu de 4% par rapport à 2011. Comme toujours, cette moyenne recouvre des disparités très fortes entre secteurs et régions : une hausse de 46% en grandes cultures, de plus de 30% en porc et volailles, de 14% en polyculture-élevage ; mais une baisse de l’ordre de 10% en lait et bovins viande, et de plus de 50% en viticulture.
Pour mémoire, en 2009, le revenu de la ferme « France » enregistrait une baisse supérieure à 30% ; les revenus chutaient dramatiquement de plus de 40% en élevage laitier, en arboriculture fruitière et en grandes cultures.
Ces variations extrêmes traduisent la volatilité des prix qui s’est installée dans le paysage agricole depuis 2006, depuis que la PAC ne joue plus son rôle de régulateur et abandonne ses instruments de gestion de marchés, depuis que l’Europe concède à tour de bras dans les négociations internationales. La FNSEA et JA attendent des gouvernants européens qu’ils se fixent comme priorité absolue de réinstaurer des outils de régulation dans la prochaine PAC, comme au niveau mondial conformément aux engagements du G20.
« La hausse continue de l’ensemble des charges (énergie, engrais, alimentation animale…) est très préoccupante, en particulier pour le secteur de l’élevage qui se trouve aujourd’hui très fragilisé. C’est pourquoi, plus que jamais, la FNSEA et JA intensifient leur combat pour l’organisation des filières, pour répercuter vers l’aval la hausse des coûts de production, pour renforcer l’application de l’accord du 3 mai 2011 et pour une plus juste répartition des marges. Faut-il rappeler que sur 100 euros de dépenses alimentaires, seulement 5,4 participent au revenu des agriculteurs? » poursuivent les syndicats.
Comme tout secteur productif, l’agriculture a besoin de visibilité et de stabilité pour investir, innover, améliorer sa compétitivité et assurer le renouvellement des générations.
1 Rapport de l’Observatoire des prix et des marges, 2012
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