Face à la Commission européene qui souhaite que la PAC de l’après 2013 « reflète la vitalité des territoires et la diversité de l'agriculture de l'Union Européenne" et milite en ce sens pour une régionalisation de la mise en oeuvre et de la gestion de la future PAC, Xavier Beulin, Président de la FNSEA, tient à réagir. Pour lui, le débat sur la PAC et la régionalisation des aides est « important et légitime ». Il faut en effet tenir compte des spécificités des régions, reconnaître par exemple que les régions de montagne doivent être plus aidées. Mais attention à garder la cohérence de la PAC et ne pas avoir 22 petites PAC correspondant aux 22 régions françaises.
La FNSEA considère que les aides du 1er pilier doivent rester communautaires. Il s'agit d'un budget européen et les dispositifs doivent être appliqués de la même façon partout en Europe. Concernant le 2ième pilier, comme l’indique Xavier Beulin, il y a une forte demande des régions de gestion en direct.
Et le Président de la FNSEA de rappeler le mode de fonctionnement du 2ième pilier de la PAC, à savoir que les Etats membres développent un certain nombre de projets et font appel aux cofinancement communautaire. « Il ne faudrait pas que l'on crée des distorsions entre agriculteurs de régions différentes. En clair qu’un agriculteur d’une région qui a une forte capacité contributive soit plus aidé qu’un agriculteur d’une région moins contributive ». D’autant plus que c’est souvent ce dernier qui souffre le plus. « Nous sommes demandeurs de pouvoir traiter des caractéristiques des territoires. On pense à des productions de montagne qui peuvent et doivent bénéficier d'aides supplémentaires. Autant on est pour cela autant on ne voudrait pas de 22 petites PAC à savoir une PAC par région. On veut garder une cohérence de la PAC».
Le dispositif de contrôle périodique obligatoire des pulvérisateurs est effectif depuis le 1er janv (...)