L'UIPP rappelle que le maintien de la sécurité alimentaire passe aussi par l'utilisation des pesticides

L’UIPP rappelle que l'agriculture a toujours dépendante des aléas climatiques et des pressions parasitaires

La campagne agricole 2011-2012 marquée par une météo défavorable aura vu s’installer une pression parasitaire exceptionnelle. À titre d’exemple, un hiver rude, une fraîcheur exceptionnelle en avril, de fortes précipitations en mai et juin dernier ont engendré l’apparition de la jaunisse nanisante (due aux pucerons), de la rouille jaune, de la septoriose, de la fusariose, ou du mildiou (chaleur en été et pluies abondantes).

Ainsi, selon Arvalis, Institut du végétal, sans protection des plantes, la production de céréales aurait baissé de 28 quintaux à l’hectare, celle de pomme de terre de 20% ou encore de 20 à 30% pour le vignoble de Côte du Rhône.

L'UIPP rappelle qu'il n'y a pas de protection des plantes durable sans innovation

Une étude de l’institut italien Nomisma (Nomisma est un institut italien de recherche économique fondé à Bologne en 1981) a révélé l’intérêt de la protection des plantes et de l'innovation pour une meilleure régularité et une amélioration des rendements aussi bien en Europe qu’en France. Elle a révélé notamment l’intérêt de la protection fongicide sur les céréales.

Selon l’évaluation des économistes italiens, la famille fongicide des triazoles est une solution clé dans la protection de ces cultures : ils permettent aujourd’hui un rendement compétitif de 5,3 tonnes/hectare en Europe alors que la moyenne mondiale s’établit à 2,9 tonnes/hectare.

Et Jean-Charles Bocquet, directeur général de l’UIPP, de mettre en garde « si nous n’offrons pas aux agriculteurs des solutions innovantes, au-delà du caractère catastrophique pour les marchés européens, nous risquons un effondrement de la production européenne en blé aux conséquences dramatiques pour la sécurité alimentaire mondiale ».

L'utilisation des Traitements de Semences: un procédé barbare?

Parmi les autres innovations proposées par les industries de protection des plantes, la technologie de protection des semences qui minimise les contacts des agriculteurs et des cultures avec les produits actifs. Avec un traitement de semences, ce sont 60 m2 de surface au contact du produit, contre 10 000 m2 pour un traitement foliaire classique. En traitant au plus près du ravageur, cette solution est plus sûre, elle permet d’avoir un impact plus modéré sur l’environnement lors de l’utilisation. Cette solution permet également de réduire les coûts pour l’agriculteur en limitant les passages en végétation.

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