Il y a quelques jours, Générations futures et le laboratoire Kudzu Science ont commenté des résultats d’analyses relatifs à la présence de résidus de pesticides dans les cheveux des salariés de la viticulture et des riverains. Une étude qui a pour vocation de jouer la carte de la peur pour faire entendre, comme chaque année à l’occasion du SIA , la voix de Générations Futures. Tout ce que révèle cette étude, c’est que les pesticides sont utilisés en région viticole, ce qui n’est pas un scoop, car ils sont utiles pour sécuriser les vendanges. Les cheveux sont connus comme indicateur de détection de présence des substances et la présence de pesticides dans les échantillons analysés est donc possible. Les industriels des pesticides réunis au seins du syndicat « UIPP» tiennent à rappeler que la présence ne veut pas dire risque. Le principe de ces analyses est fondé sur la détection et non sur les quantités retrouvées, comparées aux seuils de risque. Le laboratoire reconnaît lui-même les limites de cette étude : « ce n'est qu'un test de détection. Le kit d’analyse n'a pas pour but de dire si c'est dangereux » a-t-il noté.
L’UIPP (Union des Industries de la Protection des Plantes) rappelle également que Génération futures souligne dans son rapport que « les résultats contenus dans ce dossier n’ont pas de valeur statistique significative » et « l’étude ne prétend pas refléter l’état moyen de la contamination par des pesticides des salariés viticoles et des riverains des vignes françaises. »
Pour Jean-Charles Bocquet, Président de l’UIPP, « il semble donc malhonnête de jouer sur les peurs des Français et de généraliser la situation, alors même que les arguments de communication mis en avant révèlent eux-mêmes des limites. Contrairement à ce qui est présenté, il est logique de retrouver des traces de l’utilisation de pesticides en milieu viticole ».
« La gestion du risque est au coeur de l’activité de l’UIPP et nous comprenons les interrogations qui sont légitimes et nous tenons à rappeler qu'un produit n’est autorisé en Europe que s’il ne présente pas de risque pour les utilisateurs, les riverains et les promeneurs dans les conditions d’emploi homologuées. L’analyse de risque qui est réalisée porte selon des modèles stricts, prenant en compte les pires cas d’exposition en termes de durée, de transfert des résidus et de comportement.
Pour se donner un ordre de grandeur : l’exposition maximale des résidents est de l’ordre de 20 fois inférieure à une exposition professionnelle sans risque. L’exposition des promeneurs, elle, est en général de l’ordre de 100 fois inférieure et il s’agit d’expositions qui sont évidemment très ponctuelles ».
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