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"Enervin", "Rak", "Serenade", "Evidence": les innovations protection de la vigne de BASF Agro pour une agriculture durable

Par Jean Moullart | Publié le 30 Mars 2011 à 17:16
"Enervin", "Rak", "Serenade", "Evidence": les innovations protection de la vigne de BASF Agro pour une agriculture durable
Le positionnement de BASF Agro "Cultivons l’innovation autrement" se traduit également en protection de la vigne. Pour BASF, relever les défis de l’agriculture de demain, c’est avant tout agir en "partenaire responsable apporteur de solutions" et non en simple fournisseur de produits phytosanitaires. Aujourd’hui, BASF Agro apporte en vigne de nouvelles "solutions au sens large" : une innovation matière active (avec l'anti-mildiou Enervin), des méthodes complémentaires ou alternatives (lutte contre les tordeuses en utilisant la confusion sexuelle avec "Rak", Stimulateur de Défenses Naturelles avec "Sérénade") et un service pour optimiser la qualité de la pulvérisation avec "Evidence".
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Enervin, le nouveau fongicide de BASF pour lutter contre le mildiou de la vigne

Le contexte de la filière viticole française est en constante évolution : la réglementation, les débouchés commerciaux, les attentes du consommateur sur le produit fini, les attentes de la société sur la façon de le produire… En réponse, la filière adapte ses pratiques et les besoins des viticulteurs évoluent.

Enervin de BASF associe l’amétoctradine, nouvelle matière active issue d’une nouvelle famille chimique (les pyrimidylamines), au métirame, molécule multisite connue. L’amétoctradine procure, selon BASF, un excellent contrôle préventif du mildiou.

L’amétoctradine se fixe en grande quantité dans la cuticule cireuse des organes traités. Lors des phases successives de réhumectation (rosée ou pluie par exemple), elle présenterait la capacité de se redistribuer à la surface de l’organe traité.

Cette caractéristique, doublée d’une formulation performante, contribuerait à la tenue au lessivage d’Enervin, observée tant en laboratoire (résistance à 40 mm de précipitations) que lors des multiples essais au champ, notamment dans les conditions climatiques extrêmes de 2007 et 2008. Elle contribue également à la longue préventivité que procure l’amétoctradine (jusqu’à 14 jours de protection).

A noter que le fongicide vigne "Enervin" est composé de 120 g/kg d'amétoctradine et 440 g/kg de métirame et est homologué contre le mildiou de la vigne, à la dose de 2,5 kg/ha. BASF recommande un maximum de 2 applications d’Enervin par saison (QiI inclus). Enervin est sans classement toxicologique. Son classement écotoxicologique est N, R50/53. La zone non traitée (ZNT) à respecter est de 5 mètres.

 

 

"Rak", méthode complémentaire pour lutter contre les tordeuses de la grappe par confusion sexuelle

Les tordeuses de la grappe (Eudémis, cochylis) sont les ravageurs les plus fréquents et préjudiciables du vignoble français. Lancée en France en 1996, la confusion sexuelle (diffuseurs homologués sous le nom de "Rak" (photo du bas)) est une méthode alternative, développée par l’INRA et BASF Agro, pour contrôler les papillons ravageurs.

Selon une étude BASF menée en 2010, 81% des utilisateurs sont totalement satisfaits des Raks en terme d’efficacité

(satisfaction comparable à celle d’un programme insecticide). Outre l'efficacité, le premier bénéfice cité est de ne pas utiliser d’insecticide conventionnel contre les tordeuses, soit une démarche plus respectueuse de l’environnement. De plus, Rak apporte de la sécurité en terme de protection de l’applicateur et des ouvriers qui travaillent dans la vigne (pas de délai de rentrée). Par ailleurs sont cités dans cette étude : l’absence de résidu dans les raisins et les vins, l’image associée, l’utilisation en agriculture biologique, le respect des auxiliaires et la mise en place sans tracteur. Enfin, les utilisateurs de longue date observent que la population de tordeuses s’amoindrit sur leur secteur au fil des années.

Depuis 1996, la méthode se développe lentement, car elle oblige à un changement de  pratiques, qui nécessite un bon accompagnement des viticulteurs. La technique a pris de l’ampleur dans les régions où les acteurs de la filière se sont mobilisés.

Encore modestement installée, la méthode, présente dans la quasi-totalité des régions, ne couvre en 2010 que 22 000 ha en France, inégalement répartis. Le prix reste un obstacle difficile à franchir (compter 200 à 250 euros/ha).

En Europe, la confusion sexuelle est diversement développée et son développement est clairement lié aux aides accordées par les pouvoirs publics. Ainsi en Allemagne, cette méthode est utilisée sur 65% du vignoble et sur 43 % en Suisse… La raison de cette forte implantation est l’engagement de l’Etat et/ou des collectivités locales dans l’attribution de subventions pour favoriser cette méthode alternative efficace.

Dans ces pays, recourir à la confusion sexuelle coûte parfois moins cher que d’appliquer des insecticides conventionnels… BASF prpose ainsi de s’inspirer de l’expérience de nos voisins et d’ajouter aux objectifs du Grenelle de l’environnement des mesures d’accompagnement qui permettraient de les atteindre.

 

 

Sérénade de BASF, une nouvelle alternative pour lutter contre les bactéries et champignons pathogènes

La spécialité Sérénade Max, à base de Bacillus subtilis QST713, a reçu en décembre 2010 une homologation pour de nombreux usages, sur de nombreuses cultures (vigne, légumes et arboriculture principalement) et à l’adresse de différents agents pathogènes incluant des bactérioses et des maladies. Bacillus subtilis est une bactérie naturelle du sol, dont la souche QST713 est inscrite depuis 2007 à l’annexe I. Cette souche présente des effets antagonistes contre de nombreux pathogènes fongiques et bactériens qui sont dus à différents modes d’action : compétition spatiale, sécrétion de lipopeptides toxiques et stimulation des défenses de la plante.

Sérénade Max est le premier "stimulateur des défenses naturelles" homologué et son entrée dans la pharmacopée se fait selon les voies classiques de la mise en marché d’un produit de protection des plantes.

A ce jour, les conditions spécifiques optimales d’utilisation de cette spécialité ne sont pas toutes parfaitement connues et son mode d’emploi reste à affiner. Ce produit est en effet basé sur une bactérie dont l’activité va être en partie liée à sa capacité de développement dans le milieu où elle est pulvérisée. Il est donc nécessaire de bien étudier la relation que cet organisme va "entretenir" avec la culture qu’elle va protéger et son environnement, pour proposer un cahier des charges de mise en oeuvre qui favorise son activité.

Ces caractéristiques ouvrent de nouvelles perspectives en matière de protection qui correspondent aux besoins des professionnels de la filière, et au-delà, aux attentes des consommateurs. Reste à faire accepter aux praticiens la remise en cause du référentiel classique et à trouver la meilleure façon d’optimiser l’usage combiné des produits conventionnels et des produits "complémentaires" pour bâtir des programmes efficaces. 

 

 

"Evidence" de BASF, nouveau service de diagnostic et d’optimisation du réglage de la répartition de la pulvérisation

BASF Agro s'est engagé depuis 2003 dans l'optimisation de la pulvérisation de la vigne car les enjeux sont multiples : la protection du viticulteur, la protection de l'environnement (air, eau et sol), l'efficacité biologique et la diminution des intrants dans le cadre d'Ecophyto 2018, en adaptant les doses au volume de végétation.

Le nouveau service "Evidence" (photo du bas) permet la visualisation et le réglage de la répartition de la pulvérisation. C'est un service de sensibilisation, d’audit et de réglage des éléments de pulvérisation, permettant de s’assurer de la bonne répartition de la pulvérisation.

L'objectif de BASF Agro est de sensibiliser la population viticole à la qualité de sa pulvérisation et d'être proactif sur des problématiques liées à l’environnement, à la sécurité de l’applicateur et à l’obtention d’une bonne qualité de pulvérisation. Le service Evidence® est en pré-commercialisation sur la campagne 2010/2011.

Il est basé sur la technologie Pulvé Top de l’IFV. Pulvé Top simule une vigne artificielle à son maximum de développement, dont les caractéristiques sont stables dans le temps et l’espace. Cette vigne artificielle est équipée de capteurs permettant une évaluation qualitative, visuelle et répétitive de la répartition de la bouillie sur la vigne. Testé et évalué par l’IFV depuis 2003, Pulvé Top est représentatif à 95 % d’une vigne naturelle palissée à son maximum de végétation.

A la différence du Contrôle Périodique Obligatoire (01/01/2009), dont l’objectif est d'assurer la conformité du matériel en termes de fonctionnement et de sécurité, Evidence® permet un diagnostic dynamique et visuel de la qualité de la pulvérisation, réalisé dans les conditions de traitement du viticulteur (conduite de la vigne et type de pulvérisateur) et un réglage optimisé de la répartition de la pulvérisation Pour BASF Agro, deux enjeux sont essentiels pour la filière vigne, comme pour l’agriculture dans son ensemble, et guident notre plan stratégique : continuer à améliorer la rentabilité des exploitations viticoles et à développer une agriculture durable. C’est en accompagnant les distributeurs et les viticulteurs sur ces deux objectifs que "l’innovation autrement" apparaîtra comme la voie équilibrée à suivre.




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