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Risque de carence en soufre suite aux précipitations hivernales abondantes

Par bubu16 | Publié le 07 Mars 2014 à 05:43
Risque de carence en soufre suite aux précipitations hivernales abondantes

Les blés ayant connu de fortes pluviométries connaissent un risque de carence en soufre. Arvalis vous aide à estimer le risque de carence et la dose de soufre à apporter le cas échéant.

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La dynamique du soufre est proche de celle de l’azote. Anne-Sophie Colart, Thierry Denis et Elodie Gagliardi, d'Arvalis-Institut du végétal pour la zone nord préviennent alors que les blés ayant reçu plus de 400 mm de pluie pendant l’hiver (voir tableau 1) présentent probablement des risques élevés de carence en soufre. Ces situations peuvent justifier des apports en sortie d’hiver de 20 à 40 kg/ha de SO3.


Symptômes de carence en soufre.

Les fortes pluies de l'hiver auront souvent pour conséquence une carence en soufre des blés.


Pour produire 80 q/ha, le blé mobilise de l’ordre de 60 kg/ha de SO3 quand le colza absorbe plus de 150 kg pour 40 q/ha. L’absorption devient significative au début de la montaison. En cas de disponibilité insuffisante de l'élément soufre, le nombre d’épis au m² est la principale composante affectée.

La grille ci-dessous permet d’estimer le risque de carence en soufre et de connaître la dose à apporter :

Apports précoces de soufre sur blé tendre et orge d’hiver.Tableau 1 : Grille de préconisation d’apports précoces de soufre sur blé tendre et orge d’hiver. (© Arvalis-Institut du végétal)

Dans les situations avec apports organiques réguliers, ils préconisent un apport de 20 à 30 kg SO3/ha en année très pluvieuse uniquement dans les sols à risques élevés.

La forme d’engrais (soufre minéral, thiosulfate ou soufre élémentaire), sans rapport avec l’efficacité, doit être choisie en fonction du coût et de l’équilibre avec les autres éléments s'il s'agit d'un engrais composé. « Les super 18 et 25, les sulfates de potassium sont souvent moins onéreux. Il faut là tenir compte du phosphore ou de la potasse apportés simultanément. »

« La meilleure stratégie est de choisir la dose d’apport en fonction des besoins en soufre et de prendre en compte l’azote apporté dans le raisonnement de la fertilisation azotée. Les formes qui contiennent du magnésium doivent être réservées aux rares cas qui justifient l’apport de cet élément. »

Un apport début montaison permet d'éviter le lessivage du soufre par les pluies et surtout de fournir la culture au moment où elle en a besoin. « La meilleure période se situe entre fin tallage et tout début montaison. »




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