Les intempéries prolongées rendent difficiles l’arrachage de betteraves et de chicorées pour les Entrepreneurs de Travaux Agricoles du Nord-Pas-De-Calais. Sur tout le littoral du Nord de la France, de la baie d'Authie à la frontière belge, et ce jusqu’à 30 km à l’intérieur des terres, les chantiers d’arrachage de betteraves sont au ralenti depuis trop longtemps. Les pluies incessantes empêchent l’achèvement des récoltes de betteraves et de chicorées. Malgré l’équipement de chenilles, les machines d’arrachage n’accèdent plus dans les champs. 2400 ha de betteraves et de chicorées confondus restent à récolter dont 2000 ha dans la zone de polders. Bon nombre d’entrepreneurs estiment que Tereos devrait décaler la fermeture d’au moins une sucrerie et demandent même une aide financière pour faire face à l’explosion des coûts d’arrachage des betteraves.
Comprise dans le triangle "Calais, Dunkerque et Saint-Omer", la situation dans la zone de polders est la plus grave du littoral. « L'eau qui arrive du ciel et remonte du sol a du mal à s’évacuer. Comme les entrepreneurs de travaux agricoles doivent attendre 8 à 10 jours sans qu’il ne pleuve, les chantiers de récolte sont considérablement retardés actuellement. » explique Jean-Marie Lemaire, Président de l’Union Régionale EDT Nord-Pas-De-Calais et Picardie. Seule une embellie météorologique durable permettrait de terminer les chantiers d’arrachages correctement. Ceci est peu probable compte tenu de la saison. L’enjeu est de taille car les arrachages doivent être finis avant la fermeture des sucreries, début janvier 2013.
L'issue de la campagne 2012 semble de plus en plus incertaine. L’ensemble de la filière betteraves et de la filière chicorée (entrepreneurs de travaux, agriculteurs, transporteurs mais aussi industriels) est fragilisé. Concrètement, cela va se traduire par un manque à gagner réel pour les entrepreneurs de travaux spécialisés sur ces prestations.
Des risques de pertes d’emploi dans les entreprises de travaux agricoles
Si les arrachages ne reprennent pas ou peu très vite, des situations très tendues vont apparaître et certaines entreprises ne pourront pas s’en remettre. La FNEDT rappelle qu'il s’agit essentiellement de petites structures, avec une dizaine de salariés en moyenne. Une quarantaine d’entreprises de travaux agricoles employant 400 salariés sont donc concernées par l’arrachage de betteraves et de chicorée dans la région. Ces entreprises maintiennent un tissu économique majeur en milieu rural.
Pour l’heure, les entrepreneurs de travaux agricoles s’organisent pour répondre à la demande de leurs clients. Ils vont faire tout leur possible pour terminer les chantiers d’arrachages de betteraves et de chicorées. Mais si ces chantiers peuvent reprendre, ce sera avec un coût supérieur car les temps de travaux sont allongés : ils passent de 80 ares/heure en moyenne, à 40 ares/heure. C’est l’effet direct des mauvaises conditions de récolte. De plus, la consommation de gazole explose à 100 litres/hectare, soit près du double.
Pour faire face à ces surcoûts de carburant, de main d'œuvre et de maintenance, un réajustement des prix devient obligatoire. De nouveaux accords de gré à gré doivent donc être conclus très vite avec le client selon la FNEDT.
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