Le Gnis rappelle que la traçabilité des semences certifiées de céréales est essentielle pour les transformateurs

Les responsables des démarches initiées par Céréales Vallée, Malteurop et Panzani ont tous exprimé un point de vue commun : de la semence au produit final destiné au consommateur il est nécessaire de renforcer les relations entre recherche, production, collecte, transformations et IAA (Industries Agro-alimentaires) afin d'adapter la création variétale pour les besoins de demain.

Les semences certifiées : 3 axes de communication et 3 atouts

Depuis plusieurs années, le Gnis réalise un Baromètre sur l’utilisation des semences certifiées de blé tendre. Confié à la société ADquation, il livre dans son édition 2011/12 des éléments nouveaux. La réunion du 12 avril constitue le point de départ de la nouvelle campagne et de la mobilisation de la filière autour de 3 axes ;

- développer la réactivité et la présence technique sur le terrain par la mise en place de nouveaux outils au service des prescripteurs de terrain.

- recentrer le conseil semences certifiées lorsque le producteur fait ses choix variétaux.

- renforcer les services associés à la vente de semences certifiées comme par exemple la logistique et le conseil.

Face à la concurrence accrue des entreprises spécialisées dans le triage et le traitement des semences à la ferme, les semences certifiées présentent trois atouts : une qualité reconnue, un respect environnemental évident et le financement de la création variétale. Ces trois sujets doivent être abordés sans complexe tout comme celui du véritable prix des semences.

Financement de la création variétale : une clarification indispensable

Les chiffres d’utilisation des semences certifiées de blé tendre font apparaitre une stabilité du marché. Cette utilisation doit être encouragée car la semence certifiée finance la recherche et la création variétale en France. La loi du 8 décembre 2011 relative aux certificats d’obtention végétale a renforcé le financement de la Recherche en amélioration des plantes en France et a légalisé la pratique des semences de ferme en France. C’est une clarification du marché indispensable pour tous les professionnels. M. Thierry Lazaro, député du Nord et rapporteur de la loi, présent lors de cette réunion a tenu à rappeler que « cette loi permet de conforter la recherche variétale française pour lui permettre de créer les variétés qui apporteront des solutions aux besoins de demain ».

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