Vous êtes ici:

Paris-Saclay: 2 316 ha de terres agricoles protégées de l’urbanisation

Par Jean Moullart | Publié le 08 Décembre 2011 à 15:25
Paris-Saclay: 2 316 ha de terres agricoles protégées de l’urbanisation

Le Conseil d’Administration de l’Etablissement public Paris-Saclay (EPPS) sanctuarise 2 316 ha de terres agricoles à Saclay afin de les sauver de la « bétonisation ». Rappelons que l’EPPS est un « cluster », c'est-à-dire un pôle d’innovation et de recherche qui regroupe des universités, des instituts de recherche, des entreprises oeuvrant dans l’innovation (Centrale Paris, l’ENS Cachan et cinq écoles du PRES ParisTech (ENSTA, ENSAE et AgroParisTech en première phase ; Mines, Télécoms ultérieurement) mais aussi Danone, Thalès, PSA, Renault… Ce projet de sanctuarisation sera soumis à une enquête publique fixée début 2012. Un plan d’action, visant à pérenniser l’activité agricole, est également prévu.

Lancer la discussion sur le forum

Le Conseil d’Administration de l’EPPS a adopté, le 7 décembre 2011, le projet de délimitation de la Zone de protection naturelle, agricole et forestière qui couvre 3 900 ha, dont 2 316 ha de terres agricoles, dans l’OIN et sur le plateau de Saclay. 

Une première version avait été adoptée en juillet, et a été soumise à consultation : 55 avis ont été recueillis, émanant du comité consultatif de l’EPPS, des collectivités, de la profession agricole ainsi que des associations agréées. Ces avis ont permis d’affiner la délimitation de la zone, en particulier dans le secteur de la Minière à Guyancourt (Yvelines).

 

Ce projet sera soumis à enquête publique début 2012 pour être ensuite définitivement adopté par le Conseil d’Etat.

 

La définition de la zone de protection est le fruit d’un travail partenarial : elle s’appuie sur une étude sur les dynamiques agricoles réalisée par la SAFER, qui a fourni un état des lieux détaillé de l’activité agricole autour de Saclay. De nombreux échanges ont eu lieu avec les acteurs du territoire, particulièrement avec les exploitants concernés, la Chambre d’Agriculture et les associations de protection de l’environnement.

 

Un plan d’action, destiné à assurer une activité agricole durable, complètera la définition de cette zone de protection. Il  permettra de faciliter le travail des agriculteurs et la gestion de leurs exploitations, en garantissant leur activité, le libre choix des cultures et en favorisant la rencontre avec la demande locale (circuits courts, vente directe…).




Images associée(s) à cette actualité :


Commentaire(s)