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Thomas Coevoet, agriculteur bio en Picardie (Partie II)

Par Jean Moullart | Publié le 18 Août 2011 à 16:05
Thomas Coevoet, agriculteur bio en Picardie (Partie II)
Thomas Coevoet dresse dans cette vidéo n°2 un bilan de ces dix dernières années à pratiquer l'agriculture biologique dans l'Oise. L'agriculteur ne regrette absolument pas son choix de conversion. Il voit dans l'agriculture biologique un moyen d'épanouissement personnel car "il n'y a pas recours à la "facilité" des produits phytosanitaires". Il évoque aussi les limites de cette forme de production gourmande en heures de travail et dont les résultats en terme de rendement, de salissement des terres sont aléatoires d'une année sur l'autre.
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"Non, rien de rien; je ne regrette rien": cette chanson célèbre d'Edith Piaf résume parfaitement l'état d'esprit de Thomas Coevoet. Et l'agriculteur d'ajouter: "S'il fallait que je me remette au conventionnel, je changerais de métier". Tout est dit. Thomas Coevoet "s'éclate" dans son métier de producteur bio. Un métier en accord avec ses convictions, un métier où la routine n'a pas sa place, un métier qui lui permet d'utiliser pleinement son aisance relationnelle pour trouver des débouchés, des contrats de vente partout en France.

Un métier où Thomas n'a qu'un seul but: "accroître sa production. Si le souci pour les agriculteurs en conventionnel est de vendre, moi, ma préoccupation est d'augmenter ma production et d'accroître mes rendements. Contrairement à la production traditionnelle, nous sommes obligés de prévoir, d'anticiper les problèmes car nous n'avons pas recours au chimique" rappelle Thomas. "C'est ce qui fait le charme du métier mais c'est aussi compliqué parfois". Et d'avouer au micro d'Agriavis, dans son champ de pois secs, les limites lors de certaines années de l'agriculture biologique au niveau de l'enherbement". 

 

Mais là encore, l'agriculteur est volontaire et optimiste. "J'ai introduit la culture du trèfle. Je vais également cultiver la luzerne. Par des fauches successives de ces cultures, on fatigue les chardons et on en vient bien à bout. Et puis, en agriculture biologique, on ne peut avoir le même oeil qu'en conventionnel. Il faut accepter un minimum de mauvaises herbes, notamment les chénopodes qui ne sont que des annuelles".

Il faut aussi accepter de produire moins. Thomas est satisfait lorsqu'il fait la moitié des résultats du conventionnel dans la région.  Reste à savoir si la société et certains politiques qui prônent le "tout bio" sont prêts à consommer deux fois moins pour manger bio en payant deux fois plus cher...




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