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Selon le NEPG, les surfaces en pommes de terre ont progressé cette année

Par Thomas A | Publié le 01 Juillet 2011 à 11:52

Le NEPG (Groupe des producteurs de pommes de terre du Nord-ouest européen / North-Western European Potato Growers) estime que les surfaces de pommes de terre ont progressé de 1,8% par rapport à celles de l’an passé. L’augmentation est particulièrement marquée en France avec 4% de pommes de terre en plus. En Grande-Bretagne, la hausse est de 1,8% comparé à 2010. Ces estimations sont faites sur la base d’enquêtes auprès des producteurs ainsi que de statistiques officielles provenant des 5 pays du NEPG. Ces données concernent les pommes de terre de consommation, hâtives incluses.

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Les périodes pluvieuses enregistrées depuis début juin sont arrivées juste à temps pour les pommes de terre qui commençaient à souffrir de la sécheresse. Dans certains pays du NEPG comme l’Allemagne, les Pays-Bas ou la Belgique, il s’agit du printemps le plus chaud et le plus sec de l’histoire. La récolte des hâtives a commencé en Allemagne ainsi qu’en Belgique. Pour les hâtives, la pluie est souvent arrivée trop tard et les parcelles non irriguées, qui représentent plus de la moitié des surfaces, montrent des tubérisations et des rendements inférieurs à une année normale. En Belgique, où un maximum de 20% des surfaces de hâtives est irrigué, les rendements varient très fort, avec des tonnages oscillants entre 15 et 35 tonnes/ha (semaine 25).

La récolte principale se développe très bien dans les zones où il y a eu assez d’eau, mais les tubérisations sont le plus souvent plus faibles qu’une année normale. Dans certains cas, cela pourrait mener à des calibres trop gros. Il y a des conditions de croissance très différentes suivant les zones, les sols et les précipitations. Certaines régions n’ont pas eu assez d’eau et là, la sécheresse est toujours d’actualité. En France, où beaucoup de parcelles peuvent être irriguées, il n’est pas toujours possible d’apporter de l’eau suite aux arrêtés préfectoraux de limitation des usages de l’eau.

D’après le NEPG, il est trop tôt pour faire une estimation des rendements de la récolte 2011 ; rien n’est joué car la croissance principale a lieu en juillet, août et septembre. Néanmoins, dû au fait qu’il a fait très sec en début de campagne, et au vu des rendements moyens en hâtives industrielles, il semble réaliste de penser que les rendements ne seront pas supérieurs au rendement moyen de ces dernières années.