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Au lendemain du premier G20 agricole, la France et la Nouvelle-Zélande se mobilisent pour une agriculture plus durable

Par Jean Moullart | Publié le 29 Juin 2011 à 17:09

Bruno Le Maire, Ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du Territoire et David Carter, Ministre de l’Agriculture de la Biosécurité et des Forêts de Nouvelle-Zélande, se félicitent de la signature par 31 États à Rome, le 24 juin 2011, de la Charte de l’Alliance globale pour la recherche sur les gaz à effet de serre en agriculture.

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Alors que les ministres de l’agriculture du G20, réunis pour la première fois à Paris les 22 et 23 juin 2011, ont adopté un plan d’action sur la volatilité des prix alimentaires et sur l’agriculture, Bruno Le Maire et David Carter saluent la contribution de l’Alliance globale dans sa mise en oeuvre, s’agissant de la recherche sur les gaz à effet de serre en agriculture, afin de favoriser la recherche et l’innovation, ainsi que des investissements pour une agriculture mondiale plus durable.

L’Alliance globale, lancée en décembre 2009 lors de la conférence de Copenhague, est un

partenariat sur la recherche en matière d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre en agriculture. La Charte crée une plateforme d’échanges scientifiques dont le secrétariat est assuré par la Nouvelle-Zélande. Elle permettra de renforcer la coopération scientifique entre les États membres en mutualisant leurs moyens de recherche et en facilitant les programmes conjoints, dans le but d’en diffuser les résultats au bénéfice du plus grand nombre.

À l'occasion de la réunion ministérielle de Rome, David Carter a rappelé que « la

communauté internationale a besoin d’approches innovantes afin de satisfaire la demande croissante en nourriture tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. »