Jouffray-Drillaud a sélectionné différentes variétés au sein d’espèces de Luzerne Médic, de Trèfle souterrain, de Trèfle blanc nain, de Lotier, pour créer le nouveau mélange Viver MYC. Il s’agit d’un mélange prêt à l’emploi de quatre variétés de légumineuses, dont les semences ont été enrobées avec une préparation qui intègre l’inoculant MYC 4000 de la société ITHEC, contenant 4.000 spores de mycorhizes par gramme de produit. Les variétés choisies sont couvrantes et peu concurrentielles et sont, par ailleurs, favorables à la mycorhization.
Viver MYC permettrait selon Jouffray-Drillaud de favoriser la nutrition de la vigne, de mieux valoriser les fertilisants organiques, d’augmenter la résistance aux conditions de sécheresse et de stimuler la résistance des plantes aux pathogènes.
Vivier MYC, un vecteur de la mycorhization
Réalisé au printemps et jusqu’au 15 septembre, le semis de Viver MYC se positionne en inter-rang ou sur le rang. Au cours de l’automne, et durant la croissance aérienne et racinaire du couvert, les racines du couvert Viver MYC seront inoculées par le mycélium. Les racines du couvert Viver MYC déploient ensuite des filaments mycorhiziens. La rencontre racinaire avec la vigne s’opère quelques semaines plus tard, par le biais des filaments mycorhiziens. Le développement des mycorhizes sur les racines des couverts, véritables vecteurs de mycorhization, permet donc l’inoculation du système racinaire de la vigne en place.
Viver MYC serait à installer sur des vignes à faibles vigueur et faible production, ayant des problèmes de nutrition (phosphore) ou des vignes sensibles au stress hydrique.
Rétablir le lien entre le sol et la vigne
Freddy Pierrard, Chef Produits Nutrition Santé des Plantes détaille « Travail du sol, longues périodes de sol nu et utilisation excessive de certains produits phytosanitaires sont des facteurs source d’une réduction du nombre, comme du type d’associations mycorhiziennes dans les parcelles viticoles sur le territoire français. Ces pratiques peuvent altérer les peuplements de champignons, réduisant encore davantage les bénéfices des associations mycorhiziennes pour la vigne. Il existe donc un véritable enjeux pour rétablir le lien entre le sol et la vigne »
Il ajoute « On le sait, les mycorhizes autorisent une meilleure nutrition de la vigne, en particulier en phosphore. Elles permettent également à la vigne de développer une meilleure résistance aux stress liés aux maladies, une meilleure résistance vis-à-vis de la sécheresse, grâce aux prolongements racinaires. Les effets de la mycorhization sur la croissance des plantes sont également positifs. Cela se traduit en termes de rendement et de qualité de la vendange. On sait aussi que les mycorhizes sont une protection contre les bactéries et les champignons pathogènes de la vigne, comme les maladies du bois ou Cornoué. »
Cédric Pasquier, Chef Produits Semences ajoute « Pourquoi un couvert de légumineuses pour véhiculer les mycorhizes ? Les spores de mycorhize appliquées au sol ont besoin de plantes hôtes pour se développer. Les légumineuses sont un vecteur idéal de la mycorhization. Ces espèces sont favorables à la vie biologique du sol. Par ailleurs, les légumineuses sont des espèces à forte colonisation mycorhizienne. Une synergie entre le rhizobium et les mycorhizes se développe, sans concurrence azotée avec la vigne.»
Viver MYC s’utilise à la dose de 5kg à 10 kg/ha, dans le cadre d’une association avec un enherbement permanent, type Viver. Viver MYC pourrait aussi être semé à 10 kg par hectare en pur, sous le cep ou en inter-rang. Viver MYC est disponible en sac de 10 kg.
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