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Les cultures OGM dans le monde auraient permis d’économiser une surface agricole de plus de 12 millions d’hectares

Par Jean Moullart | Publié le 24 Avril 2011 à 13:38

PG Economics, basé en Grande-Bretagne, a publié une évaluation de la contribution socio-économique des cultures OGM. Le rapport intitulé "Cultures OGM : impacts socio-économiques et environnementaux 1996-2009" met à jour cette évaluation sur une période de 14 ans d’utilisation croissante de cultures OGM.

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Pour Graham Brookes et Peter Barfoot, auteurs du rapport "Cultures OGM: impacts socio-économiques et environnementaux de 1996 à 2009", les cultures biotechnologiques ont contribué à limiter de manière significative l’émission de gaz à effet de serre. En 2009, cela représentait l’équivalent de 17,7 millions de tonnes d’équivalent-CO2 non diffusées. Retirer 7,8 millions de voitures de la circulation aurait eu un effet similaire.

Les agriculteurs dans le monde qui ont fait le choix d’utiliser les semences OGM auraient fait une économie de 393 000 tonnes de pesticides sur la période 1996-2009, ce qui représente environ 8,7% du volume global.

Toujours d'après Graham Brookes et Peter Barfoot, les revenus supplémentaires pour les agriculteurs se sont élevés à $10,8 milliards en 2009 et $64,7 milliards cumulés sur la période de 14 ans de cultures OGM dans le monde.

Les revenus supplémentaires se seraient répartis de manière équilibrée entre pays développés et en développement.

En l’absence de cultures OGM en 2009, la part de récolte manquante aurait demandé une surface supplémentaire de 12,3 millions d’hectares, ce qui représente 45% de la surface agricole utile française. C’est dans ce sens que les cultures OGM peuvent réduire l’emprise agricole excessive, en particulier vis-à-vis des zones à préserver riches en biodiversité.