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Les Français seraient prêts à payer plus cher un poulet s'il est garanti "plein air"

Par Jean Moullart | Publié le 25 Février 2011 à 10:57
Les Français seraient prêts à payer plus cher un poulet s'il est garanti "plein air"
Sept Français sur 10 seraient prêts à payer leur poulet plus cher à la condition que l'animal ait été élevé en plein air, selon un sondage Ifop réalisé pour CIWF France, une association en faveur du bien-être animal et présente au Salon de l'agriculture.
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Parmi les 70% des Français prêts à payer un surcoût, 50% sont disposés à ajouter jusqu'à 2 euros supplémentaires et même jusqu'à 5 euros pour 19%.

Pour six Français sur dix le mode d'élevage d'un poulet est un critère qui va déterminer leur achat.

En France, plus de 75% des poulets de chair sont élevés de manière intensive, en bâtiments fermés et surpeuplés.

Les poulets de plein air, reconnaissables notamment à leur mention Label Rouge, Agriculture Bio, AOC ou "poulet fermier" vivent plus longtemps, 81 jours minimum contre 40 jours pour le poulet standard, souligne CIWF France, émanation de l'organisation britannique Compassion in world farming.

Pour 40% des acheteurs, le respect du bien-être animal est la seconde motivation après les qualités gustatives (59%) lors de l'achat d'un poulet.

Toujours selon le sondage, les femmes et les jeunes (moins de 35 ans) sont davantage attachés à ce critère. Ils sont respectivement 44% et 49% à l'avoir sélectionné.

Enfin l'association constate que moins de 40% des personnes interrogées parviennent à lire la codification européenne et reconnaître comment un oeuf a été pondu.

Pour savoir de quel système d'élevage un oeuf provient, il faut repérer le premier chiffre du code imprimé sur l'oeuf, juste avant les lettres indiquant le pays d'origine (FR, pour France).

Le 0 correspond à un oeuf bio, le 1 à un oeuf de poule élevée en plein air, le 2 à un oeuf d'une poule élevée au sol et le 3 à un oeuf d'une poule élevée en cage.

La réglementation européenne prévoit qu'à partir du 1er janvier prochain les cages, aujourd'hui d'une surface minimale de 550 cm2 par poule pondeuse, devront être aménagées pour réserver un espace supérieur, d'au moins 750 cm2 par animal et devront être équipées notamment d'un nid de ponte.

Le sondage Ifop a été réalisé du 11 au 13 janvier 2011 sur un échantillon de 1.017 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus.




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