Cinq pour cent des 6.000 exploitations bretonnes pourraient être amenées à déposer le bilan dès les prochaines semaines, a affirmé à l'AFP le responsable de la section porcine de la Fédération régionale des syndicats d'exploitants agricoles (FRSEA) de Bretagne, François Valy.
Le dépôt de bilan guette 10% des élevages bretons, d'ici la fin de l'hiver et jusqu'à 30% à l'été 2011, a-t-il détaillé, à la veille d'une réunion de l'interprofession porcine.
"Les éleveurs ont résisté au maximum mais ils arrivent au bout de leur capacité de résistance. Aujourd'hui, le prix de vente permet de payer les aliments mais pas les charges ni la main d'oeuvre. Les éleveurs puisent dans leur réserves, certains ont déjà fait des demandes de RSA", a déclaré M. Valy.
Au delà des chiffres, "ce qu'il faut voir, c'est que la filière est en très grande difficulté. Un éleveur qui est endetté à 100% a déjà atteint la limite du dépôt de bilan", a de son côté indiqué le vice-président de la caisse départementale du Crédit Agricole du Finistère, Jean-Paul Kerrien.
Plusieurs dizaines d'éleveurs de porcs ont filtré mercredi les entrées d'une salaison Aoste à Maclas (Loire), pour protester contre les importations massives des industriels français.
Cette action, qui a fait suite au blocage lundi de trois entreprises de salaison dans l'Ouest, est intervenue alors que l'interprofession porcine doit se réunir jeudi sur un projet de mention d'origine (VPF, pour Viande de Porc
Française) sur les produits frais et les salaisons.
Quelque 14,8 millions de porcs sont produits en France, dont 8,35 en Bretagne.
Le dispositif de contrôle périodique obligatoire des pulvérisateurs est effectif depuis le 1er janv (...)
What is special about running a translation business?
publié par Volla
0022990811270-Retour d’affection rapide, efficace, rituel amoureux
publié par LE PLUS GRAND ET PUISSANT MAITRE MARABOUT DU BENIN:+22990811270
publié par nickk