Orama se réjouit de la dimension écologique du projet européen de l’après 2013 mais craint que celle-ci ne se fasse au détriment de l’économie agricole. "Fondés sur la réaffectation de soutiens économiques à la compensation d’exigences environnementales amplifiées, ces mécanismes ne répondent pas à l’obligation de compétitivité des exploitations européennes face à la concurrence et sont donc de nature à remettre en cause leur viabilité économique. En outre, l’impératif d’une régulation des marchés améliorée, élément de stabilité indispensable aux producteurs et à leurs partenaires des filières, est totalement oublié" souligne Orama.
Par ailleurs, Orama regrette vivement que l’accroissement inexorable de la demande mondiale de produits agricoles -notamment de grains- pour l’alimentation, pour la production d’énergie et comme matières premières renouvelables soit ainsi absente de la stratégie européenne. Le syndicat tient par ailleurs à rappeler que depuis de nombreuses années, les agriculteurs intègrent les préoccupations environnementales dans la conduite de leurs exploitations et qu’ils espèrent avoir accès aux technologies disponibles pour parfaire encore plus une agriculture durable.
En conclusion, le syndicat dit ne pouvoir se satisfaire d’un « verdissement » déséquilibré de la PAC et de la régression de son économie agricole qui s’en suivrait. Et d'annoncer "que elle agira avec ses organisations partenaires en France et en Europe dans les prochains mois afin de corriger les orientations prises".
Orama s'adresse au gouvernement français afin de "savoir si ces orientations leur semblent correspondre aux intérêts de notre pays et à ceux de l’U.E, non seulement sur le plan agricole, mais aussi sur un plan économique plus global et sur le plan géopolitique".
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