Prix du lait: ODA éspère beaucoup de la mise en place des contrats à terme sur le beurre, la poudre de lait et le lactosérum

La filière laitière représente en Europe 140 milliards de chiffre d’affaire et 15% du chiffre d’affaire de l’industrie agro-alimentaire. La production laitière contribue dans toute l’Europe à maintenir une activité économique en milieu rural, même en zones défavorisées. Avec l’Allemagne et la France en tête, l’Europe est le premier producteur de lait (149MT), suivie de l’Inde et des Etats-Unis. Même si l’Océanie ne produit que 25MT de lait, elle en exporte 21MT. Or, dans un marché libéralisé, c’est la partie échangée de la marchandise qui influence le plus son prix. Ceci explique le rôle très important joué par le niveau de production de la Nouvelle Zélande sur le prix mondial. Pour comprendre les éléments qui font évoluer le prix du lait, il faut donc s’intéresser à la production, aux échanges, aux stocks . . . en résumé : à l’offre et la demande. Aujourd’hui, les analystes d’Offre & Demande Agricole ont montré que les marchés européens et mondiaux étaient de plus en plus interconnectés, et que nous pouvons donc anticiper de nouvelles phases de volatilité importante.

Gérer cette volatilité, c’est gérer un enjeu de plus de 22 000€ pour une exploitation qui produit 300 000L de lait, et un enjeu de plus de 1 000 000€ pour un industriel qui achète 2000T de beurre par an.

Le marché à terme peut constituer une solution selon ODA

Connaître et se former à utiliser les outils de gestion du risque des prix des produits laitiers est fondamental pour tous les intervenants de la filière afin d’anticiper l’avenir sereinement. Partenaire d’Offre & Demande Agricole lors de cette conférence au SPACE 2010, NYSE Euronext a annoncé la mise en place de contrats à terme sur le beurre, la poudre de lait et de lactosérum le 18 octobre prochain. Grâce à cet outil, l’éleveur pourra (même si le lait n’est pas coté directement) obtenir une visibilité à moyen terme, une réelle transparence sur la valeur des produits et disposer d’un outil pour la fixation des prix ainsi qu’une couverture plus dynamique pour profiter des évolutions des cours. Les collecteurs et transformateurs, quant à eux, pourront prévoir leurs investissements, fixer leurs marges et surtout ne plus être dépendant de la hausse du coût des matières premières (beurre ou poudre).

Aujourd’hui, la première étape est pour les entreprises concernées de la filière, du producteur à l’industriel, de se former à l’analyse du marché du lait et à la compréhension des outils de fixation de prix que représentent les marchés à termes, déjà bien connus des filières céréales.

Pour tout renseignement :

Offre & Demande Agricole

Tél : 02 48 69 86 90

Site : www.oda-agri.com