Vous êtes ici:

La MSA a cartographié les agriculteurs français en 2009: plus de 505 000 chefs d'exploitation ont été référencés

Par Jean Moullart | Publié le 14 Septembre 2010 à 14:30

Au 1er janvier 2009, 505 106 chefs d’exploitation ou d’entreprise agricole sont dénombrés en France par la MSA, dont un quart de femmes (123 768). Le nombre de chefs d’exploitation ou d’entreprise a diminué de 1,7 % en un an. Cette baisse, légèrement moins forte que les années précédentes, est tempérée par le développement des effectifs observé au sein des entreprises de service. La moyenne d’âge est de 47 ans et demi : 46 ans et demi pour les hommes, 51 ans pour les femmes.

Lancer la discussion sur le forum

Les classes d’âge les plus représentées chez les exploitants sont celles des 45-49 ans pour les hommes et des 55-59 ans chez les femmes.

Au 1er janvier 2009, la population des conjoints participant aux travaux et des conjoints collaborateurs est de 49 804 personnes ; elle est en baisse de 9,7 % par rapport à l’année 2008.

Les aides familiaux sont 6 561 en 2009, ils étaient 7 231 en 2008, ce qui représente une diminution de 9,3 %.

« L’élevage bovin lait » demeure l’activité dominante avec 87 948 chefs d’exploitation, suivie de celle des « cultures céréalières et industrielles » avec 80 043 chefs d’exploitation.

La superficie totale mise en valeur par l’ensemble des exploitants agricoles diminue de 0,6 % entre 2008 et 2009. Dans le même temps, la superficie moyenne par exploitant passe de 47,6 à 48,1 ha.

Les exploitants établis en nom personnel représentent 51 % des chefs en 2009, contre 52 % en 2008.

La proportion nationale d’exploitants imposés au réel et mixte est de 72,5 % contre 71 % en 2008.

L’assiette brute de cotisations, basée sur les revenus de l’année 2008 ou la moyenne des trois années 2006, 2007 et 2008, augmente de 7,2 % en 2009, en décalage avec les résultats financiers des exploitations pour cette même année 2009. Après une forte hausse en 2008, elle poursuit une augmentation vigoureuse pour les exploitants au réel et une diminution forte pour ceux imposés au forfait, liée essentiellement à la baisse de leurs effectifs.

La part de l’assiette brute des chefs d’exploitation ou d’entreprise au réel est de 89 %.