Le ministre a annoncé qu'il allait adresser une lettre aux établissements bancaires souhaitant la mise en place de prêts à taux bonifiés. L'Etat est prêt à s'engager à hauteur d'un million d'euros pour prendre en charge les frais financiers de ces prêts, a-t-il ajouté.
"Je suis venu pour écouter, voir, appréhender les dégâts sur les serres, les vignes, voir immédiatement les mesures d'urgence et celles qui doivent être prises sur le long terme", a dit le ministre, qui devait survoler la zone
en hélicoptère. "Je reviendrai rapidement", a-t-il dit, ajoutant qu'un inspecteur général resterait sur place pour accompagner les agriculteurs.
"On a géré l'urgence, en évitant notamment les risques sanitaires en dégageant les 3.000 à 3.500 carcasses" d'animaux, a dit le président de la Chambre d'agriculture, Alain Baccino, qui a demandé au ministre de "redonner
espoir". "On est en phase de reconnaissance des dégâts, dans les serres, l'horticulture, maraîchage et la viticulture."
Selon Alain Gaspérini, président du Syndicat des Côtes-de-Provence, 500 ha de vignes ont été dévastés, un tiers en Côtes-de-Provence, deux tiers en vin de pays. "Les plus touchées sont les parcelles en bord de rivière, mais qui ne sont pas des appellations classées", a-t-il dit.
Le dispositif de contrôle périodique obligatoire des pulvérisateurs est effectif depuis le 1er janv (...)
publié par nickk
publié par olivia willis
publié par resikolad