"Ce n'est pas raisonnable", a insisté M. Le Maire, "alors même que ces agriculteurs traversent une des crises les plus graves qu'ils aient eu à connaître au cours des 30 dernières années".
Une dizaine de pays menés par la France ont signé un texte qui critique la reprise des négociations commerciales avec l'organisation économique sud-américaine, entamées en 1999 et suspendues en 2004. Parmi les signataires figurent notamment la Pologne et l'Autriche.
La ministre espagnole Elena Espinosa, dont le pays préside l'UE, a au contraire défendu lundi la reprise de ces négociations "très importantes". Et la Néerlandaise Gerda Verburg a estimé que "discuter et négocier n'est jamais mauvais, à condition que l'on s'en tienne aux positions" arrêtées entre Européens.
La ministre allemande Ilse Aigner, qui ne s'est pas non plus associée à la démarche française, a elle insisté sur la nécessité de négocier "de façon équilibrée".
C'est la Commission européenne qui a mandat de conduire les négociations, et a fait récemment savoir son intention de les relancer.
Le commissaire à l'Agriculture Dacian Ciolos a défendu le choix de l'exécutif européen, qui correspond à "l'intérêt économique de l'UE".
"Je vais être très attentif à la manière dont les négociations sur l'agriculture vont être conduites", a assuré M. Ciolos.
Elles devraient officiellement reprendre lors d'un sommet lundi à Madrid entre l'UE et les dirigeants des pays du Mercosur.
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