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Pour Michel-Edouard Leclerc, "Même si Leclerc ou Carrefour bradaient les prix, cela ne ferait pas remonter le cours européen et le revenu des agriculteurs"

Par Jean Moullart | Publié le 15 Mai 2010 à 17:48
Pour Michel-Edouard Leclerc, "Même si Leclerc ou Carrefour bradaient les prix, cela ne ferait pas remonter le cours européen et le revenu des agriculteurs"
Michel-Edouard Leclerc, patron des enseignes du même nom, estime dans un entretien à paraître dimanche dans Le Journal du Dimanche qu'il est "facile de tacler la grande distribution" dans le débat sur la chute du revenu des agriculteurs. Il en profite pour qualifier "d'usine à gaz" l'engagement qui doit être signé Lundi à l'Elysée entre la Grande Distribution et les agriculteurs sur la modération des marges.
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"J'irai à l'Elysée, je signerai un engagement dont l'Etat devra garantir qu'il est applicable et légal", déclare M. Leclerc, alors que Nicolas Sarkozy doit présider lundi à l'Elysée une réunion sur les relations commerciales au sein des filières agricoles, qui sera suivie de la signature d'accords de modération des marges dans le secteur des fruits et légumes.

"Mais pas question qu'on continue de désigner les enseignes à la vindicte du monde paysan. Je veux des garanties sur l'attitude des politiques", ajoute-t-il, jugeant que "tacler la grande distribution, c'est facile": "On est la vitrine. Quand Bonduelle ou Danone augmentent leur prix, le grand public l'ignore".


M. Leclerc juge toutefois que l'engagement qui doit être signé lundi, qu'il qualifie d'"usine à gaz", ne sauvera pas le monde paysan: "Même si Leclerc ou Carrefour bradaient les prix, cela ne ferait pas remonter le cours européen", avance-t-il.

"Economiquement, l'effet de notre engagement ne pourra être que marginal et complémentaire d'une régulation structurelle du marché", ajoute-t-il. "La distribution française n'est pas à l'origine du plongeon des cours mondiaux du lait, ni de la désorganisation des marchés des grains, du café ou du cacao".
Interrogé sur l'assignation de l'Etat pour pratiques abusives à l'encontre de neuf distributeurs, annoncée en octobre dernier et qui concerne notamment Leclerc, le patron de l'enseigne juge qu'il s'agit de "gesticulation".


"L'Etat doit sanctionner les mauvaises pratiques, mais pourquoi n'a-t-il pas assigné les industriels qui ont signé avec nous les contrats contestés? Heureusement, les consommateurs décodent. Ils savent que c'est de la politique", argumente-t-il.




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