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Les populations noires et métisses sont encore les principales victimes du travail forcé au Brésil

Par Jean Moullart | Publié le 14 Mai 2010 à 17:21
Les populations noires et métisses sont encore les principales victimes du travail forcé au Brésil
Près des trois quarts des victimes du travail forcé encore en vigueur au Brésil dans certains secteurs, notamment l'agriculture, sont noirs ou métis, selon une étude publiée hier jeudi, 122 ans après l'abolition de l'esclavage au Brésil, le 13 mai 1888.
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"La couleur de l'esclave d'hier est la même aujourd'hui", affirme l'économiste Marcelo Paixao, de l'Université fédérale de Rio (UFRJ), dans son rapport annuel sur les "Inégalités raciales" dont des extraits ont été publiés jeudi dans le quotidien Folha de Sao Paulo.
Le travail forcé correspond à une activité effectuée dans des conditions dégradantes et sans rémunération, car la personne est endettée auprès de son employeur qui menace de la tuer si elle s'en va.

Selon le dirigeant du Mouvement des paysans sans terre (MST), Joao Pedro Stedile, 5.266 travailleurs forcés ont été libérés en 2008, mais il doit en exister "quatre ou cinq fois plus" vivant encore dans des conditions proches
de l'esclavage au Brésil, notamment en Amazonie et dans le nord-est.

M. Paixao affirme dans son rapport que 73% des travailleurs libérés de cette forme moderne d'esclavage se déclarent noirs ou métis alors qu'ils ne représentent que 51% des 190 millions de Brésiliens.

"Les noirs et indiens, esclaves du passé, continuent à se retrouver dans des situations où ils sont obligés de travailler sans droit à un salaire.
C'est comme si l'esclavage, ironiquement, se maintenait comme mémoire", a souligné Paixao.
C'est la première fois que l'économiste a réussi à enquêter sur la couleur de ces travailleurs, grâce aux registres d'une allocation gouvernementale qu'ils touchent après leur libération. Cette "Bourse famille" est versée tous
les mois aux plus pauvres.


Parmi les 10% de Brésiliens les plus pauvres, 74% sont noirs ou métis, d'après l'Institut brésilien de géographie et statistiques (IBGE, public).
M. Stedile a réclamé la semaine dernière à Rio, lors d'une conférence de presse, le vote d'un projet de loi contre le travail forcé, bloqué depuis des mois au parlement.




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