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Groupe Vermandoise de Sucrerie: les rapports se tendent entre la sucrerie et les planteurs

Par Jean Moullart | Publié le 10 Avril 2010 à 10:16
Groupe Vermandoise de Sucrerie: les rapports se tendent entre la sucrerie et les planteurs
Le torchon commence à brûler entre l'industriel SVI et les représentants de ses planteurs peut-on lire dans l'Action Agricole Picarde de cette semaine. Une succession de points de discorde sème le trouble sans que la direction générale du groupe ne cherche à se rapprocher d'un terrain d'entente.
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Premier point, les rapports en commission mixte sont de plus en plus difficiles et les discussions deviennent impossibles selon les représentants des planteurs. Cette situation préoccupe au plus haut point ces derniers qui y voient une nouvelle stratégie du groupe écartant l'avis des planteurs.

Ainsi, le dossier de la tarre-terre semble plus que jamais insoluble alors même que les planteurs de l'ASBS avaient proposé un schéma de péréquation équitable pour les planteurs et sans surcoût pour l'industriel. En effet du fait des échanges de betteraves entre les groupes industriels pour minimiser les coûts de transport (échange notamment avec Tereos), un planteur de SVI sur quatre bénéficie d'un déterrage (déterrage chez Tereos). Le groupe SVI comptabilise injustement ces volumes déterrés dans le calcul de la moyenne usine ce qui pénalise les planteurs SVI non concernés par ces échanges inter-sucreries et dont la tare-terre se retrouve "naturellement" supérieure à la moyenne usine. Le surcoût pour la collectivité des planteurs "non-échangés" est d'environ 150.000 euros soit 15 euros/ha. Le groupe SVI refuse malheureusement toute discussion, même celle conduisant à une solution budgétairement neutre.

 

L'autre sujet de discorde concerne une augmentation de quota. Le groupe a annoncé à ses planteurs qu'il allait leur proposer à titre payant une augmentation de leurs quotas de 1,3% dans le cadre de la redistribution des quotas DOM. C'est une véritable provocation pour Dominique Fiévez, président de l'ASBS*, qui rappelle que le quota est "non-marchand et qu'il est inacceptable que des groupes parlent de le faire payer sans garantie de leur stabilité dans le temps".

 

 

 

 

 

 

 

* Association Syndicale Betteravière de la Somme




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