Avec le guide "Les marchés du carbone forestier", ONF International communique sur l'importance des forêts dans la lutte contre le réchauffement climatique

Ce guide, véritable bible du marché du carbone forestier, détaille la prise en compte de la forêt au sein des instances et des protocoles internationaux. Il dresse ensuite un état des lieux objectif du marché du carbone forestier actuel. Le guide donne un mode d’emploi pour construire et financer des projets. Il s’appuie notamment sur une base de données de 434 projets et cinq études de cas détaillées démontrant un décollage du secteur.

Le marché du carbone forestier, un avenir prometteur après 2012

Alors qu’il est aujourd’hui principalement supporté par le marché de la compensation volontaire et des financements publics, le marché du carbone forestier est susceptible de changer de dimension demain. Les évolutions de trois grandes régulations pour le post‐ 2012 (devenir du protocole de Kyoto, systèmes de quotas américains et européens) envoient des signaux positifs et doivent être suivies de près par les développeurs de projet et les investisseurs.

La place de la forêt au sein de ces marchés sera probablement importante, même si les modalités de mise en oeuvre restent incertaines. Des premières orientations peuvent permettre aux développeurs de projets et aux investisseurs de les anticiper. D’ores et déjà, de nombreux fonds et initiatives, notamment publics, engagent plus de 4 milliards d’euros pour l’avenir de ce secteur.

Gérer durablement les ressources naturelles et le patrimoine forestier

ONF International a été créé en 1997 pour porter les activités de l’Office National des Forêts à l’étranger. ONF International s’appuie sur l’expérience de l’ONF, premier gestionnaire européen, pour le compte de l’Etat et des collectivités, de plus de 12 millions d’hectares de forêts et d’espaces naturels en France métropolitaine et dans les DOM. ONF International intervient sur tous les types de massifs forestiers tempérés et tropicaux dans de nombreux pays d’Afrique, d’Europe, d’Amérique du Sud et d’Asie (plus de 40 pays). Il déploie ses actions à l’ensemble des domaines relatifs à la gestion durable des écosystèmes : expertises, travaux, aménagements, gestion, formation, recherche et appui institutionnel.

ONF International a orienté son coeur de métier dans la gestion durable des forêts et des ressources naturelles au travers d’activités multiples regroupées en 8 grands domaines d’intervention :

- politiques forestières et environnementales, développement institutionnel,

- inventaires, planification d’aménagements, gestion durable, sylviculture, reboisements,

- création et gestion d’aires protégées,

- conservation et protection de la faune sauvage,

- gestion des risques naturels, lutte contre les incendies,

- tourisme, parcs naturels, espaces verts,

- recherche et développement, formation à la gestion de la forêt, la faune et l’environnement,

- aménagement, protection et réhabilitation des ressources naturelles.

Dans le cadre de ses activités, ONF International a créé trois filiales en Amérique latine et une filiale en Afrique afin de promouvoir la gestion durable des écosystèmes forestiers.

Son expérience dans l’élaboration de projets complexes l’amène à collaborer avec de nombreux clients et partenaires : Banque Mondial, Agence Française pour le Développement, GTZ (Allemagne), Inter coopération suisse, Union Européenne, Coopération Française, Exploitants forestiers privés, partenaires privés…

La mise en oeuvre de puits de carbone à grande ampleur

Depuis 1997, ONF international a orienté ses actions et développé son savoir‐faire dans le domaine de la lutte contre l’effet de serre et la séquestration de carbone, à travers les reboisements. De ce fait, ONF I occupe une position privilégiée dans le domaine des puits de carbone biologiques.

ONF International a ainsi mis en place plus de 2 000 ha de plantations dans le Mato Grosso (Brésil) pour la réalisation d’un puits de carbone mené en partenariat avec Peugeot. Deux autres puits sont en cours de mise en oeuvre en Colombie (près de 5 000ha – 20 000ha à terme) et au Chili (plus de 1 000ha). Ces projets impliquent

fortement les communautés indigènes et visent à lutter contre la dégradation des sols.

Plusieurs autres projets sont en phase pré‐opérationnelle en Azerbaïdjan, au Brésil, au Chili, au Gabon, au Cameroun, au Cambodge, à Madagascar ou au Ghana. Ils s’appuient sur des méthodologies rigoureuses, qui apportent les garanties nécessaires à leur bonne réalisation.

ONF International a contribué à la transposition des principes méthodologiques internationaux pour la mise en oeuvre de projets volontaires sur le territoire français.

Une implication concrète sur les réductions d’émissions liées à la déforestation

La déforestation est responsable de plus de 20% des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. Même si les projets de limitation des dynamiques de déforestation ne peuvent se prévaloir d’une inscription dans les mécanismes de projet du protocole de Kyoto, il s’agira d’un domaine de négociation clef des négociations sur Kyoto après 2012.

Bois et forêt, des projets doublement bénéfiques

Le bois énergie, énergie renouvelable de substitution aux énergies fossiles, devient progressivement une réponse économiquement viable, comme l’indique la forte augmentation de la demande des particuliers en bois de chauffage en 2006. L’utilisation de bois issu de sources pérennes contribue à l’atténuation du changement climatique en combinant la constitution de puits de carbone et la réduction des émissions par substitution énergétique. De plus en permettant une exploitation valorisée de la production forestière, elle favorise la dynamisation du puits par rapport à des formations végétales qui seraient laissées à elles‐mêmes, sans acte de gestion.

L’utilisation du matériau bois permet également de prolonger la durée de piégeage du CO2 réalisé par l’arbre. Par ailleurs, à performance équivalente, l’utilisation de bois génère infiniment moins d’émissions de gaz à effet de serre que d’autres matériaux : 3 à 4 fois moins que le béton, 35 à 45 fois moins que le plastique, 50 à 60 fois moins que l’acier et 100 à 130 fois moins que l’aluminium.

La forêt : quelques chiffres clefs

- 28 % du territoire sont couverts de forêts

- chaque année la forêt française produit 100 Mm3 de biomasse bois

- 3,5 millions de propriétaires privés se partagent 12 Mha, soit 75 % de la forêt

- plus de 11 500 collectivités sont propriétaires de 2,9 Mha soit 15 % de la forêt

- l’État possède 1,8 Mha de forêts domaniales soit 10 % de la forêt

- 4,5 millions d’ha sont écocertifiés PEFC

- la consommation de bois à but énergétique représente aujourd’hui l’équivalent de 9 millions de tep/an, soit 4 % des besoins français en énergie et 58 % des énergies renouvelables

- En 2007, 73 Millions de tonnes de CO2 ont été séquestrées par la forêt française (source : CITEPA Inventaire national, article 3.4 du Protocole de Kyoto), soit 14 % des émissions nationales de CO2 (ou bien encore équivalent à l'effort que devrait réaliser la France pour tenir son objectif Kyoto sur la première période d'engagement 2008-2012)

- la forêt abrite 40 % des zones Natura 2000

- la forêt accueille plus de 200 millions de visiteurs chaque année.

Le site d’ONF International

Depuis sa création en1997, l’ONF International (ONFI), filiale de l’Office National des Forêts, s’est progressivement imposé comme un acteur de référence dans la valorisation du rôle des forêts dans la lutte contre l’effet de serre.

ONF International y participe par la création de projets forestiers de grande ampleur à vocation de Puits de Carbone Biologique (Brésil, Colombie, Chili…).

Son expertise de projets « carbone » s’est développée en parallèle à son implication dans les négociations internationales liées au Protocole de Kyoto. Il appuie de nombreux pays dans la définition de leur stratégie forêt dans le cadre du Protocole de Kyoto. Par ailleurs, son implication dans le développement des usages énergétiques du bois issu de forêts gérées durablement, participe à la réduction des dépendances énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre.

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