Vous êtes ici:

Les USA souhaitent réexporter leur boeuf au Japon mais ne se font "pas d'illusion"

Par Jean Moullart | Publié le 31 Mars 2010 à 13:39

Le secrétaire américain à l'Agriculture, Tom Vilsack, a affirmé hier Mardi 30 mars qu'il ne se faisait "pas d'illusion" sur la possibilité d'obtenir du Japon qu'il rouvre totalement son marché au boeuf exporté par les États-Unis.

Lancer la discussion sur le forum

Tom Vilsack a indiqué lors d'un point presse à Washington qu'il allait se rendre à Tokyo avec cet objectif, mais a admis qu'il ne se faisait "pas d'illusion en se disant que ce sera facile".

Le Japon avait interdit toute importation de boeuf américain en 2003 après la découverte dans un élevage d'un cas d'encéphalite spongiforme bovine (ESB, "maladie de la vache folle"), alors que les États-Unis étaient le premier exportateur sur ce marché.

En 2006, le Japon avait autorisé l'exportation d'animaux âgés de moins de 20 mois à leur abattage.
Tom Vilsack a dit qu'il espérait que les deux pays puissent tomber d'accord sur "un cadre grâce auquel nous pourrions arriver à une réouverture du marché". Ancien gouverneur d'un État agricole, l'Iowa (centre), il n'a fait
aucune référence aux preuves scientifiques sur lesquelles insistait le précédent gouvernement auprès des autorités japonaises.

Les États-Unis ont obtenu depuis le début de l'année la réouverture de deux marchés qui avaient été fermés à leurs exportations de porc à cause de craintes liées à la grippe A, d'origine porcine: la Russie et la Chine.
En mai, ils avaient signé avec l'Union européenne un accord permettant un accès accru et non taxé à leur viande bovine dite "de qualité", la viande d'animaux traités aux hormones de croissance restant toujours bannie sur le
Vieux continent.

(AFP)