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Agriculture écologiquement intensive: les Terrenales auront lieu les 27 et 28 mai 2010 près d’Angers

Par Jean Moullart | Publié le 24 Mars 2010 à 18:19
Agriculture écologiquement intensive: les Terrenales auront lieu les 27 et 28 mai 2010 près d’Angers
La première manifestation dédiée à l’agriculture écologiquement intensive se tiendra les 27 et 28 mai 2010. Organisée par le groupe coopératif Terrena sur un site de 14 hectares près d’Angers, les Terrenales présenteront des innovations agricoles en grandeur nature et en avant-première. Réservé aux professionnels, l’événement ne se limite pas à un seul type d’agriculture. Les innovations sélectionnées sont au service de toutes les productions : conventionnelles, biologiques, raisonnées… Biologistes, agronomes, spécialistes de la biodiversité, tous les professionnels de l’agriculture seront présents.
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Produire plus, mieux, avec moins

L’agriculture doit relever un défi : nourrir demain 9 milliards d’hommes tout en respectant la planète,

les ressources fossiles et la biodiversité. Mais les agriculteurs vivent en France une période

particulièrement difficile et leurs revenus sont à la baisse. Les Terrenales sont une incitation forte à

s’engager sur des voies technologiques nouvelles qui seront à la fois source de revenus et démarche

d’avenir pour les exploitations.

En promouvant ce nouveau concept d’agriculture, les Terrenales cherchent à assumer les paradoxes

apparents entre productivité, rentabilité économique et préservation des ressources naturelles. C’est

un autre rapport avec la recherche qui s’ouvre dans lequel l’agriculteur occupe une place centrale.

Réussir cette mutation de l’agriculture implique de relever 5 défis :

 

1. S’appuyer sur l’innovation technologique

Depuis plus de quarante ans, les solutions sur lesquelles l’agriculture s’appuie pour produire sont les mêmes. Elles reposent sur les engrais chimiques, en particulier l’ammonitrate, les phytosanitaires (herbicide, fongicide, insecticides) et les énergies fossiles au travers du machinisme notamment.

Il faut maintenant inventer de nouvelles solutions, fondées en particulier sur l’écologie et la biologie.

On ne cherche plus à artificialiser le milieu mais au contraire à optimiser son fonctionnement pour qu’il contribue au mieux à l’objectif de production. On s’efforce par exemple de renforcer la vie du sol pour fournir aux plantes les éléments nutritifs dont elles ont besoin, de contenir la pression des insectes ravageurs par la maîtrise de la biodiversité au champs ou de renforcer les défenses immunitaires des plantes et des animaux pour les rendre plus résistants aux agressions et stress de l’environnement.

 

2. Placer l’agriculteur au coeur du processus d’expérimentation

Cette agriculture demande d’adapter les réponses à chaque contexte agricole et de tester un maximum de solutions dans un laps de temps court. Le travail en laboratoire ou en micro-parcelles ne suffira pas pour réussir. Il faut faire de chaque agriculteur un expérimentateur et renforcer ainsi le lien entre la recherche, les structures de développement et celui qui in fine mettra en oeuvre ou pas ces technologies : l’agriculteur.

 

3. Faire des contraintes environnementales des opportunités

Depuis de nombreuses années, l’environnement a été perçu comme une contrainte, voire comme détruisant la compétitivité des exploitations agricoles.

Cette vision doit être totalement revue. Il est possible de faire des contraintes des opportunités économiques pour les agriculteurs et les filières agricoles. Par exemple, l’utilisation des couverts végétaux, au-delà de son rôle dans la protection de la qualité de l’eau peut jouer un rôle actif en matière de fixation de l’azote, de structuration du sol, d’augmentation du stockage de l’eau dans le sol ou de limitation de la prolifération des mauvaises herbes.

 

4. Développer une économie agricole économe et autonome.

Depuis quarante ans, les filières agricoles ont développé un système de productions reposant sur des consommations importantes d’énergie fossile et une production de déchets plus ou moins bien valorisés.

Avec l’AEI, la recherche de l’autonomie énergétique et la volonté de faire de chaque déchet une ressource fait partie intégrante de la réflexion. Cela passe par l’expérimentation de différents moyens de production d’énergie sur les exploitations (récupération de la chaleur du lait, photovoltaïque, chaudière à miscanthus, méthanisation, etc) et la valorisation de déchets qui jusque-là ne l’étaient pas suffisamment, tels les déchets d’abattoir et les déjections animales.

 

5. Former et informer

L’ensemble de cette mutation en profondeur des systèmes de production se fera par l’accompagnement des hommes par le débat et la formation. Cette évolution se fera en lien étroit avec les citoyens et les consommateurs pour nous réconcilier avec notre alimentation et la façon dont elle est produite.

Les Terrenales sont finalement un premier rendez-vous de ceux qui sont convaincus que cette voie nouvelle pour l’agriculture est possible et qu’elle sera source d’économie et de valeur pour les agriculteurs.

 

 

 

 

 

Terrenales : l’événement

Des démonstrations grandeur nature :

Sur un site de 14 hectares, les Terrenales présenteront des innovations agricoles en grandeur nature

et en avant-première.

 

Huit thématiques seront développées sur huit espaces d’1 hectare par thématique.

- Nutrition et protection de la plante

- Nutrition et santé animales

- Outils et machines agricoles

- Gestion de l’eau

- Préservation des sols

- Biodiversité

- Valorisation de la bio-masse

- Bâtiments d’élevage

Dans chaque espace, 8 à 10 présentations se répartiront entre ateliers, présentations de cultures sur des micro-parcelles, visite de bâtiments, et des petites « conférences au champ ». En tout une cinquantaine d’ateliers se tiendront au cours de ces deux journées.

Les « conférences au champ » se donneront sur des thèmes aussi divers que :

- « les techniques alternatives au désherbage chimique »,

- « les apports de la biologie et de l’écologie pour le maintien des rendements »,

- « le bâtiment d’élevage intelligent »,

- « réduire sa consommation énergétique grâce à la production de bio-masse »,

- « développer les sources de protéines en nutrition animale, l’utilisation des tanins »,

- « comment économiser l’eau tout en produisant davantage »,

- « comment réduire le travail du sol et améliorer sa conservation ».

7000 agriculteurs, agronomes, biologistes, spécialistes de la biodiversité, professionnels de l’agriculture sont attendus

 

 

Les Terrenales auront lieu au GAEC des Buissons, le 27 et 28 mai 2010. Lieu dit Les Robinières à Saint-Jean-de-Linières, dans le Maine-et-Loire. À 2h de Paris, 2h de Poitiers, 1h de Nantes et1h20 de La Roche-sur-Yon.

Ouvert le jeudi 27 mai 2010 et le vendredi 28 mai 2010 de 9 h à 18 h.

Entrée sur réservation sur le site www.lesterrenales.com




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