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Pour le journal Le Monde, "Europe Ecologie s'impose à gauche mais ne prendra pas de région". Et moi, ma tête est lourde ce matin.

Par Jean Moullart | Publié le 15 Mars 2010 à 16:46
Pour le journal Le Monde, "Europe Ecologie s'impose à gauche mais ne prendra pas de région". Et moi, ma tête est lourde ce matin.
Une fois n'est pas coutume, je me permets de vous retranscrire un article paru dans le Monde.fr qui me paraît résumer tout à fait les résultats de ce premier tour des élections régionales. Pour moi, le grand gagnant de ce scrutin est "Europe Ecologie". Ce parti qui allie des leaders charismatiques, provocateurs, au franc-parler fait rêver les français. Ils ont un idéal qui est certes contestable mais qui a le mérite d'exister. En façe, la profession agricole est terne. Quand arriverons-nous à faire rêver les français? Quand arriverons-nous à ouvrir les yeux de nos concitoyens sur nos contraintes mais aussi sur les espérances de notre métier d'agriculteur? Quand le monde agricole dans son ensemble (agriculteurs, coopératives, négociants, firmes du para-agricole, industries agro-alimentaires, instituts de recherche, Chambres d'Agriculture...) parviendra-t-il à faire bloc et parler d'une seule voix? Le monde agricole et agro-alimentaire (nous sommes tous liés!) semble être un attelage à plusieurs chevaux qui s'en vont chacun dans une direction différente, au gré de leurs intérêts économiques propres. La diligence agricole française faite des meilleures terres du monde, du meilleur climat, de la recherche sans doute la plus avancée fait du surplace. Les bobos écologistes peuvent continuer à faire rêver les français pendant ce temps. C'est la tête lourde et l'âme triste que je poursuis ce matin mon métier d'agriculteur. Je vais épandre de l'azote pour mes betteraves et mes pommes de terre. Et si au fond, les français et Europe Ecologie avaient raison : je ferais mieux de batifoler et de glander dans les champs, de nourrir la population uniquement avec des rêves que d'avoir une activité de production dont les français ne semblent plus vouloir. En résumé, nous savons produire. Mais ca ne suffit plus. Il faut savoir produire et savoir donner du rêve aux gens. Jean Moullart, agriculteur en Picardie
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"Europe Ecologie est la troisième force politique" en France. Daniel Cohn-Bendit peut triompher, dimanche : après le très bon score de la formation qu'il a créée lors des européennes 2009, son parti est parvenu à consolider cette percée, en restant au-dessus des 10 % pour les régionales.

Avec 12,3 %, selon l'estimation de TNS-Sofres/Logica, les écologistes confirment surtout qu'ils sont la seconde force à gauche et que le PS devra compter avec eux pour remporter la victoire. Au-delà, c'est également la confirmation que le vote écologiste sort de sa dimension alternative ou protestataire et s'installe dans le paysage politique français.

 

Pas de région écologiste

Les négociations ont déjà commencé entre les deux formations de gauche pour définir des accords programmatiques dans toutes les régions en vue de fusionner leurs listes. Elles s'annoncent tendues. Mais au-delà des programmes, ce sont les postes au sein des futurs exécutifs qui sont le véritable enjeu. Dans plusieurs régions, les tensions étaient vives entre les deux formations, alors même qu'elles avaient souvent gouverné ensemble. C'était le cas en Rhône-Alpes, en Midi-Pyrénées ou en Alsace.

Autant de régions où Europe Ecologie pensait avoir de sérieuses chances de devancer le PS au premier tour pour prendre la tête d'une coalition de gauche au second. Au final, les écologistes ne sont parvenus à dépasser les socialistes dans aucune région. C'est là un échec pour les Verts, qui avaient fait de la conquête d'un exécutif régional l'un de leurs objectifs.

Symbole de cette relative contre-performance : le cas de Cécile Duflot. Au sortir des régionales, la secrétaire nationales des Verts se voyait déjà arracher la région capitale des mains du socialiste Jean-Paul Huchon, qui briguait un troisième mandat. Selon les estimations de TNS-Sofres, elle s'en sort finalement avec un très beau score, 16,7 %, mais loin du socialiste, crédité de 25 %.

 

 

 

Des partenaires plus exigeants

Les écologistes vont devoir, une fois encore, accepter de travailler avec des présidents de région socialistes. "La vague sera rose-verte-rouge ou elle ne sera pas. Aucune force politique, quelle qu'elle soit, ne pourra seule remporter une région", a d'ailleurs insisté Daniel Cohn-Bendit. Mais cette fois, Europe Ecologie compte bien récupérer des domaines de compétence stratégiques. Cécile Duflot a ainsi parlé d'un "accord exigeant sur le fond" avec "nos partenaires de la gauche".

Il paraît cependant improbable que les formations écologistes préfèrent faire basculer une région à droite en se maintenant au second tour plutôt que de négocier avec les socialistes. Dimanche soir, sur les plateaux de télévision, les membres d'Europe Ecologie se plaçaient systématiquement aux côtés des responsables PS.

 

 

 

Article du Monde de Samuel Laurent




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