Réponse de Bruno Le Maire à Jean-Michel Lemétayer : "Nicolas Sarkozy est "à l'écoute" des agriculteurs"

"Les agriculteurs doivent bien comprendre qu'il y a deux gestes forts dans ce salon. Il y a l'inauguration que je ferai demain avec le Commissaire européen à l'Agriculture: c'est la première fois", a déclaré M. Le Maire sur la chaîne I-Télé.
"Et puis, le deuxième signal fort, ce sera la clôture par le président de la République", a affirmé le ministre.
A cette occasion, les agriculteurs "auront des signes de soutien fort. Ils ne seront pas déçus parce que le président est à l'écoute du monde agricole. Il a une vraie attention sur le secteur", a-t-il expliqué, sans vouloir en dire plus "avant la semaine prochaine".
"L'objectif, ce n'est pas d'annoncer à chaque fois de nouvelles aides", a-t-il toutefois précisé, mais "de montrer qu'il y a une perspective pour l'agriculture en France".

Pour Bruno Le Maire, les agriculteurs "ne seront pas déçus parce qu'il y aura des choses nouvelles, qui ne sont pas forcément habituelles dans la relation qu'a le président de la République avec le monde agricole. Ce sera le signal d'un rassemblement du monde agricole et l'ouverture de perspectives pour l'avenir".
La forme que pourrait prendre ce "rassemblement" n'est pas encore connue mais plusieurs hypothèses circulent comme celle d'une "table ronde" avec l'ensemble des organisations syndicales. Des contacts ont été pris dans ce
sens auprès des syndicats, a-t-on appris de sources concordantes.

Comme il l'avait déjà fait jeudi, M. Le Maire s'est employé à justifier que le chef de l'Etat clôture le Salon de l'agriculture, au lieu de l'inaugurer comme les deux années précédentes.
"C'est une bonne chose que ce soit une clôture, c'est-à-dire une possibilité pour le président de la République de ramasser tous les débats qui auront eu lieu pendant la semaine, d'être à l'écoute des propositions, des
inquiétudes et de faire un certain nombre de propositions", a expliqué le ministre.

Jean-Michel Lemétayer, président de la FNSEA, principal syndicat agricole français, a, lui, déploré vendredi cette venue en fin de semaine, estimant que le président Sarkozy avait "beaucoup de difficultés avec le monde paysan".

Source : AFP

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