Semis d'hiver : la sole de blé tendre augmente mais celle de colza se stabilise

La sole de blé d’hiver repart à la hausse
Estimée à 4,9 millions d'hectares, la sole du blé tendre d'hiver serait en hausse de + 4 % par rapport à 2009, mais en retrait de – 3 % par rapport à l’année record de référence 2008.
Toutes les principales régions productrices de blé tendre d’hiver auraient des surfaces qui augmentent, notamment le Centre, première région productrice, en hausse de + 2 %. Seule la Picardie, deuxième région productrice de blé tendre, aurait des surfaces de blé tendre d’hiver qui stagnent.
Après avoir perdu – 4 % en 2009, les surfaces de blé dur d'hiver repartiraient à la hausse en 2010 (+ 13 % par rapport à 2009). La sole de blé dur d’hiver du Centre, première région productrice de blé dur, serait en augmentation de + 29 %.

L’orge d’hiver marque le pas
Après cinq années consécutives d’augmentation, la sole en orge d'hiver perdrait 84 milliers d’hectares par rapport à 2009 (– 6 %), pour atteindre un peu plus de 1,2 million d'hectares. Toutefois, elle dépasserait de + 3 % la moyenne des cinq dernières années. La baisse serait de – 19 % dans le Centre et de – 5 % en Bourgogne.
Avec 67 000 ha, les surfaces semées en avoine d'hiver se réduiraient de – 4 % par rapport aux surfaces récoltées en 2009, mais resteraient en hausse de + 3 % par rapport à la moyenne quinquennale. Les surfaces en seigle augmenteraient légèrement pour atteindre 26 000 ha (+ 3 %), mais seraient en baisse de – 4 % par rapport à la moyenne 2005-2009.
Par rapport à 2009, la sole de triticale évoluerait peu. Estimée à 365 milliers d’hectares, elle serait toutefois supérieure de + 8 % à la moyenne quinquennale. Dans les trois premières régions productrices de triticale, les surfaces perdraient – 3 % en Bretagne et en Auvergne et – 1 % en Midi-Pyrénées.

La sole de colza se stabilise
Les surfaces de colza d’hiver représentent la quasi totalité de l’ensemble des surfaces de colza (99,7 %).
Estimées à 1,5 million d’hectares, elles seraient pratiquement au même niveau qu’en 2009 (– 5 000 ha), et resteraient à un niveau élevé, + 3 % au dessus de la moyenne 2005-2009. Par rapport à 2009, elles seraient en hausse dans les trois premières régions productrices (Centre, Champagne-Ardenne et Bourgogne).

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