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Mise en examen annulée pour Jean-Hugues Bourgeois, l'éleveur accusé de menaces de mort en Auvergne

Par Jean Moullart | Publié le 23 Février 2010 à 15:07
Mise en examen annulée pour Jean-Hugues Bourgeois, l'éleveur accusé de menaces de mort en Auvergne
La mise en examen de Jean-Hugues Bourgeois, jeune éleveur accusé d'avoir tué ses propres chèvres et de s'être envoyé des menaces de mort dans le Puy-de-Dôme, a été annulée par la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Riom. Cet homme de 30 ans, originaire des Hautes-Alpes, avait repris en 2008 quelque 50 hectares de terres à Teilhet pour y installer un élevage de chèvres et une ferme biologique, déclenchant des jalousies dans cette région auvergnate vouée à l'élevage bovin et aux cultures céréalières.
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Jean-Hugues Bourgeois avait retrouvé une dizaine de ses chèvres tuées au pistolet d'abattage, en mars 2008, avait vu sa grange incendiée début août, puis avait reçu une lettre en forme de cercueil contenant des menaces de mort contre sa fille de 8 ans. Une information judiciaire contre X avait été ouverte en septembre.

Mais en juin dernier, il avait été mis en examen pour ces trois faits par un juge d'instruction de Riom sur la foi d'une analyse graphologique - ultérieurement confirmée par une deuxième expertise -, qui le désignait comme
l'auteur du courrier visant sa fille.
Or la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Riom a annulé jeudi dernier ces expertises pour vice de procédure, l'avocat de M. Bourgeois n'en ayant pas été averti. Les magistrats ont donc annulé la mise en examen et renvoyé l'affaire au pôle de l'instruction de Clermont-Ferrand, dans un arrêt dont l'AFP a obtenu copie.

Ils ont considéré que les charges contre le jeune éleveur reposaient uniquement sur ces analyses graphologiques, refusant notamment de retenir les "contradictions ou incohérences" relevées par le juge d'instruction dans les auditions de Jean-Hugues Bourgeois.
"Il peut être estimé que la brutalité de ces faits qui vous réveillent la nuit ne permet pas d'en avoir un souvenir parfaitement exact", estime la Cour, ajoutant que l'instruction "n'a pas permis de déterminer quel aurait pu être
le mobile qui aurait pu pousser M. Bourgeois à agir de la sorte".

"C'est la fin d'une injustice", s'est réjoui son avocat, Me Jean-Louis Borie, interrogé par l'AFP.
Jean-Hugues Bourgeois, qui a depuis quitté l'Auvergne pour la Loire-Atlantique, est par ailleurs un témoin clef dans l'affaire du "groupe de Tarnac". Dans sa déposition sous X, recueillie le 14 novembre 2008, il accuse
le groupe d'avoir eu "un projet de renversement de l'Etat".




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