Le taux horaire, fixé à 9,29 euros (contre 12 euros en moyenne actuellement dans l'agriculture), "a été basculé du projet de Loi de Modernisation de l'Agriculture (LMA) vers la Loi de Finances rectificative (LFR) afin d'être appliqué dès le 1er janvier 2010", a déclaré Bruno Le Maire devant quelque 200 producteurs, réunis à Valence (Drôme).
Ces adhérents de la FNPF (branche spécialisée dans les fruits de la Fédération nationale des Syndicats d'Exploitants agricoles, principal syndicat agricole) ont salué le discours ministériel de quelques applaudissements, loin des sifflets et bousculades dont M. Le Maire a fait l'objet ces derniers mois, notamment auprès des producteurs de lait ou des éleveurs de bovins. Pourtant les arboriculteurs représentent un des secteurs les plus touchés par la crise en 2009 avec une chute de 53% de leurs revenus.
Cette baisse du taux horaire du travail saisonnier représente un effort financier supplémentaire de 170 millions d'euros par rapport au dispositif actuel, a rappelé M. Le Maire. Au total l'aide de l'Etat, au titre des exonérations sociales et patronales pour le secteur agricole, s'élève à 450 millions d'euros.
Le ministre s'était engagé à faire baisser le coût du travail occasionnel cet été alors que les producteurs de fruits étaient confrontés à une grave crise en raison de la chute des prix. Le travail saisonnier représente 70% du coût de revient d'un fruit ou d'un légume.
Il avait alors souligné la nécessité d'améliorer la compétitivité du secteur agricole par rapport à ses concurrents européens, comme l'Allemagne ou l'Espagne, où le taux horaire est bien inférieur (entre six et près de huit euros).
M. Le Maire a par ailleurs déclaré être toujours en négociations avec les autorités européennes qui demandent que les producteurs de fruits remboursent quelques centaines de millions d'euros d'aides publiques françaises indûment
perçues entre 1992 et 2002.
"Je vous garantis que vous n'aurez pas 500 millions d'euros à rembourser", a-t-il déclaré.
Peu avant, le président de la FNPF Bruno Dupont avait réaffirmé devant ses adhérents que "les producteurs ne paieront pas la facture, encore moins après la crise 2009".
Sur le dossier sensible de la sharka, un virus qui frappe les pêchers, abricotiers et pruniers, le ministre a annoncé la reconduction en 2010 du dispositif d'indemnisation des producteurs dont on doit arracher les arbres pour circonscrire cette maladie, faute d'avoir trouver d'antidote.
M. Le Maire souhaite la mise en place d'une "caisse de solidarité" qui permettra aux arboriculteurs de bénéficier de fonds communautaires à partir de 2011. Ce projet, promis par son prédécesseur Michel Barnier, est à l'étude au sein d'Interfel, l'interprofession, a-t-on appris au ministère.
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