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Quatrième version de la Charte des Bonnes Pratiques d’Élevage pour l’année 2012

Par Jean Moullart | Publié le 09 Septembre 2011 à 13:18

La Charte des Bonnes Pratiques d’Elevage a été mise en place suite à la crise de la vache folle à la fin des années 90. La version 1 a vu le jour en l’an 2000. En 2003 et 2007, la charte a évolué en intégrant la traçabilité des pratiques, le paquet hygiène, la conditionnalité des aides…En 2012, les attentes sociétales évoluant en permanence, les éleveurs de bovins, accompagnés des filières lait et viande, ont décidé d’actualiser le contenu de leur Charte des Bonnes Pratiques. Elle reste une démarche volontaire.

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La version 2012 de la Charte des Bonnes pratiques d’Elevage a été conçue pour prendre en compte :

- Les exigences toujours plus accrues autour de la sécurité sanitaire des produits: cœur du métier des éleveurs et priorité des transformateurs, les bonnes pratiques liées à la sécurité des produits ont toujours représenté l’objectif premier de la Charte. Dans cette nouvelle version, le lien à la qualité des produits est réaffirmé et renforcé (bilans sanitaires réalisés avec le vétérinaire, transmission des consignes sanitaires entre associés..).

- L’introduction de la sécurité des intervenants en élevage :

Sécuriser l’éleveur dans ses interventions (manipulation des animaux, traite des vaches…), assurer la sécurité des intervenants (techniciens, chauffeur laitier, transport des animaux…), faire le bilan des dangers sur son exploitation, autant d’attentions sur lesquelles les adhérents à la charte sont désormais sensibilisés et sur lesquels ils prennent des engagements.

- La montée en puissance de la question environnementale :

Portée notamment par le Grenelle de l’environnement, la question environnementale a pris une place prépondérante dans les filières bovines depuis ces dernières années. La nouvelle version de la Charte remet au cœur des bonnes pratiques les fondamentaux environnementaux (qualité de l’eau, paysage, gestion des déchets, maintien de la biodiversité, stockage de carbone, économie d’énergie).

Au-delà de la prise en compte de ces évolutions, la plupart des points de la Charte ont été réécrits : augmentation du niveau d’exigence, précision dans la validation, révision des objectifs.

Et, après 10 années d’existence, la charte change aussi de look : nouveau logo, nouveau site internet et s’ouvre au grand public.