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L’INRA inaugure en Picardie l’Observatoire de Recherche en Environnement

Par Thomas A | Publié le 20 Juin 2011 à 11:23

Marion Guillou, présidente de l’INRA, a inauguré le jeudi 9 Juin 2011 l’Observatoire de recherche en environnement (ORE) sur le site de l’INRA d’Estrées-Mons (80), en présence d’Hubert Duez, président de la Chambre Régionale d’Agriculture de Picardie, de Jean-Marc Bassaget, sous préfet de Péronne et de Claude Gewerc, président du conseil régional de Picardie.

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Ce nouvel observatoire est un dispositif d’observation et d’expérimentation des Agro-écosystèmes, les Cycles Biogéochimiques et la Biodiversité (ACBB). Les chercheurs y étudient sur le long terme le cycle du carbone, celui de l’azote et l’évolution de la biodiversité dans les sols. Ils travaillent également sur les impacts environnementaux des pratiques culturales. Les travaux cherchent à évaluer l’effet de l’exportation de la matière organique (résidus de récolte), celui du non travail du sol, ect… Ces expérimentations ont nécessité l’installation de 300 capteurs dans le sol afin de mesurer les variables physiques et analyser les pollutions diffusées dans l’eau. Cet observatoire serait complémentaire de celui de Theix dédié à la prairie et celui de Lusignan sur les systèmes fourragers. Il permet d’étudier plus spécifiquement les systèmes de grande culture, que ce soit pour la production de plantes à usage alimentaire ou de biomasse pour la chimie verte. Ce dispositif est inséré au cœur du bassin céréalier du nord de la France et du pôle de compétitivité répartit en Picardie et en Champagne. L’ORE ACBB d’Estrées-Mons comprend un dispositif expérimental en champs de 22 hectares et un laboratoire de plus de 70 m2.

L’INRA est impliqué dans 7 "ORE" dont la vocation est de fournir des données accessibles à la communauté internationale, afin de comprendre l’évolution des écosystèmes sous l’action des activités humaine et du changement climatique. Ils ont également vocation de fédérer des scientifiques européens autour de projets pluridisciplinaires. Il est prévu que ce projet soit en fonctionnement pendant 25 ans.

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