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Chiffre d'affaires et résultat net en hausse pour VIVESCIA

Par Jean Moullart | Publié le 19 Décembre 2013 à 16:37
Chiffre d'affaires et résultat net en hausse pour VIVESCIA

Mardi 17 décembre 2013, VIVESCIA a présenté son bilan 2012-2013 ainsi que ses perspectives et ambitions, à Troyes, auprès des élus, collaborateurs et parties prenantes du Groupe. Avec un chiffre d’affaires de 4,2 milliards d’euros (+ 6 % par rapport à 2012), une collecte de 3,9 millions de tonnes, un résultat net de 21 millions d’euros (19 millions en 2012), une marge brute d’autofinancement de 139 millions d’euros (135 millions en 2012) et 198,9 millions d’euros d’EBITDA, le Groupe VIVESCIA annonce « afficher une belle performance ».

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VIVESCIA, c’est une coopérative agricole et groupe agro-alimentaire implanté régionalement, nationalement et internationalement et détenu par les 11 443 porteurs de parts. L’activité du Groupe VIVESCIA, sur les 12 mois de l’exercice qui vient de se clôturer, présente un chiffre d’affaires de 4,2 milliards d’euros en progression de 6 %. Ce chiffre traduit le total de l’activité de plus de 140 sociétés réparties sur 4 continents et employant plus de 8 000 salariés.

Autre indicateur financier, l’EBITDA, qui permet de faire ressortir la performance du Groupe avant l’impact des amortissements des frais financiers et des impôts. Au 30 juin 2013, cet EBITDA s’établit à 198,9 millions d’euros sensiblement au même niveau que celui de l’année 2012.

L'autre indicateur particulièrement suivi par le groupe est la marge brute d’autofinancement dans la mesure où il permet d’identifier le « cash » afin de réaliser soit de nouveaux investissements, soit de désendetter le Groupe ou encore de procéder à des distributions de résultats.

VIVESCIA, à la fin de l’exercice 2012-2013 a pu ainsi accumuler près de 140 millions d’euros de cash, exprimant ainsi un niveau de création de valeur significatif. Additionné à la gestion du besoin en fonds de roulement au niveau de tout le Groupe, c’est un total de 212 millions d’euros de trésorerie positive que l’activité a permis de dégager.

« Partant de cette base solide, le Groupe VIVESCIA a pu au cours de l’exercice poursuivre des programmes de développements ambitieux, tout en conservant un autofinancement supérieur à 100 %, puisque le total des investissements s’élève à 197 millions d’euros. Le bilan de l’année écoulée est donc positif et les stratégies mises en oeuvre sont résolument tournées vers l’avenir, » expose Paul Roux, Directeur Administratif & Financier du Groupe.

 

Bilan des métiers agricoles

Malgré les inquiétudes suscitées par les conditions climatiques de l’hiver puis du printemps 2012, la collecte a été globalement satisfaisante. Le gel de février 2012 a fait perdre environ 480 000 tonnes de collecte 2012 en blé et en colza, et a obligé à retourner 100 000 hectares pour les ressemer en orges de printemps principalement. Au final, la collecte, qui s’établit à 3,9 millions de tonnes, n’a reculé que de 1 % et la qualité a été très satisfaisante. 

Quant à la campagne approvisionnements, elle a été un peu tardive et cela a compliqué la mise à disposition des produits – et notamment des engrais. Mais les couvertures d’achats et la logistique ont permis d’éviter les ruptures. Pour la deuxième année de construction d’Agrihub (la centrale d’achats créée en juin 2011 par Caliance (Cam 53, Végam et Triskalia), Catelys (CEA, Even et Terrena), Euralis et SeVeal (Vivescia, Cohesis, EMC2)) a permis de limiter très fortement les hausses de prix.

La particularité de la commercialisation de la récolte 2012 a été l’augmentation brutale du prix des céréales dès le début de la récolte, après une assez longue période de stabilité. Le marché a connu des prix historiquement élevés, du fait du contexte mondial marqué par la faible production de maïs aux Etats-Unis et de céréales en Europe de l’Est.

Le blé est monté rapidement au niveau de 250 euros la tonne sur le Matif. L’insuffisance de productions fourragères, maïs et orges en particulier, a compensé l’offre très importante en orges de brasserie et contribué ainsi à la bonne valorisation.

 

Bilan des métiers de la transformation

Du côté des entreprises de transformation, réunies au sein de Siclaé, celles-ci se sont heurtées à la hausse brutale et inattendue du prix des productions agricoles et n’ont pas pu systématiquement répercuter cette hausse sur leur prix de vente, du fait de la pression de la concurrence. Elles ont néanmoins préservé leurs marges grâce à la réduction de leur besoin en fonds de roulement. Elles ont également cherché par l’innovation à augmenter la valeur ajoutée de leurs produits. Et avec l’appui de VIVESCIA Marchés, elles ont développé ou optimisé les outils de couverture qui leur permettent d’amortir l’impact de la volatilité des cours.

Fait majeur de cet exercice, la prise de contrôle totale du groupe NutriXo par VIVESCIA, au travers de sa holding industrielle Siclaé. Deuxième acteur européen en boulangerie, viennoiserie, pâtisserie et traiteur surgelés, NutriXo conçoit des produits de haut de gamme -Francine, Campaillette, Copaline, Délifrance-.

Malteurop, un des leaders mondiaux du malt, dépasse ses objectifs et s’arme pour relever de nouveaux défis. Grâce aux compétences commerciales, financières, industrielles et logistiques de ses équipes implantées dans 13 pays sur 4 continents, l’entreprise confirme son rang dans un univers de plus en plus concurrentiel. Le marché mondial du malt est caractérisé par la concentration & l’internationalisation continue de la filière orge-malt-bière, depuis les opérateurs des grains jusqu’aux brasseurs.

2012-2013 a constitué un bon exercice, en quantité et en qualité, pour Kalizea deuxième maïsier européen. La marge brute du portefeuille de produits commercialisés a poursuivi sa croissance grâce à l’amélioration du rendement industriel au profit des produits à plus haute valeur ajoutée.

Quant à Chamtor, l’entreprise conforte ses positions et poursuit sa diversification, malgré un exercice difficile avec une hausse brutale des cours du blé, dans une conjoncture économique atone, aggravée par une météo défavorable.

Malgré un contexte où les éleveurs et les filières animales ont subi l’effet de ciseau entre la baisse des aliments et la hausse du prix des matières premières, NEALIA résiste et poursuit sa valorisation des coproduits, sa maîtrise de la filière volaillère et se donne les moyens de servir durablement les éleveurs.

Enfin ARD, filiale de Siclaé & Cristal Union, confirme sa position d’acteur majeur du monde de la recherche. Situé au coeur de la bioraffinerie de Bazancourt (51), ARD inscrit sa recherche dans le développement de procédés novateurs permettant de valoriser les productions agricoles, aussi bien dans les domaines alimentaire, non alimentaire et agronomique.




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