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Semences contaminées par les fusarioses : la vigilance s'impose en Nord-Aquitaine

Par Jean Moullart | Publié le 13 Octobre 2013 à 00:43

La contamination par les fusarioses affecte la faculté germinative et la vigueur germinative des semences. Elle est aussi à l’origine de manques à la levée et de fontes de semis. La nuisibilité de ces champignons dépend des caractéristiques de la contamination : nature, importance, localisation. La fréquence des fusarioses est supérieure sur blé, puis, par ordre décroissant, sur seigle, sur orge et sur avoine. En Nord-Aquitaine, les conditions climatiques de 2013 aux stades épiaison-floraison des blés ont été favorables au développement des fusarioses (printemps pluvieux) entraînant une contamination des futures semences. C’est pourquoi ARVALIS-Institut du Végétal recommande la prudence, à savoir le triage des grains, le test de germination et la bonne protection des semences.

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Le triage des semences, qui permet notamment d’éliminer les petits grains fusariés, ne doit donc pas être négligé lors de la préparation des prochains lots.

Cependant, ce tri ne suffira pas à éliminer les grains non échaudés mais contaminés (repérables par les colorations noires). Un test de germination est une première étape mais la situation peut évoluer après le semis. En cas de doute sur un lot de semences, il est conseillé d’augmenter la densité de semis.

Par ailleurs, les spécialités homologuées en traitement de semences et leurs efficacités sur les différentes maladies transmises par la semence ou par le sol se trouvent pour rappel dans les tableaux ci-contre. Les conditionnements peuvent parfois constituer un frein pour une utilisation à petite échelle.

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