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Pour BASF, limiter le salissement et l'enherbement des cultures est le travail de toute une rotation

Par Jean Moullart | Publié le 16 Mai 2013 à 16:55
Pour BASF, limiter le salissement et l'enherbement des cultures est le travail de toute une rotation

La firme agrochimique BASF milite pour une lutte intelligente contre les mauvaises herbes. Elle n’hésite pas à rappeler qu’un champ propre est le fruit de méthodes prophylactiques (travail du sol adapté, raisonnement en amont par l’OAD Atlas) et de méthodes curatives (emploi d'herbicides et notamment par des désherbages plus efficaces de post-levée précoces). La firme propose à ce titre l'herbicide "Trooper" pour les céréales et la technologie de colzas Clearfield.

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En France, la rotation colza/blé/orge est la plus courante. Et on retrouve fréquemment des adventices communs: vulpin, ray-grass, géranium, matricaire, ravenelle, gaillet, coquelicot.

 

BASF rappelle que si le désherbage a un objectif à court terme de limiter voire supprimer la concurrence des adventices sur la culture, il a aussi un rôle à moyen et long terme puisqu’il permet de diminuer le stock grainier. Tout le monde a en tête l’exemple du gaillet-gratteron dont 1,8 pied par m² entraîne une baisse de 5 % sur le rendement d’une culture de blé, sans oublier que chaque pied de gaillet produit jusqu’à 1100 graines et donc peut entrainer un salissement exponentiel à  moyen et long terme de la parcelle.

BASF rappelle donc un certain nombre de mesures de bon sens afin de gérer en bon père de famille le désherbage des parcelles.

 

 

 

Redonner ses lettres de noblesse à l’agronomie dans la stratégie de désherbage

Si 75% des agriculteurs en non labour se disent insatisfaits de leur désherbage, ils ne sont que 25% à l’être parmi les adeptes du labour. On ne répètera jamais assez que la principale fonction du labour est une fonction de désherbage. Le labour permet en effet d’enfouir les graines pour les faire dépérir.

Nous sommes très nombreux et c’est un bien à pratiquer le faux-semis après les récoltes d’été. C’est aussi une très bonne solution pour faire germer les graines avant l’implantation d’une culture.

On s’est également aperçu que le décalage de 10 jours de la date de semis des céréales d’hiver permettait en moyenne de diminuer de 50% les levées de ray-grass. Enfin, l’introduction d’une culture de printemps dans la rotation fait chuter les populations de vulpins jusqu’à 96%.

 

 

 

L’OAD Atlas (BASF) pour raisonner le désherbage de la parcelle

Atlas de BASF Agro est un OAD (Outil d’Aide à la Décision) qui établit chaque année un audit de la situation d’ensalissement des parcelles par culture. Il est proposé et animé par le technicien de votre distributeur.

Atlas analyse l’historique des données de chacune de vos parcelles : pratiques culturales et herbicides utilisées les quatre dernières années, adventices présentes… et calcul ainsi le risque d’apparition de résistance aux herbicides sur la parcelle.

Il définit, à l’échelle de la parcelle, des orientations concrètes en termes de contrôle des adventices, de risque d’apparition de résistances et de mode d’action dans la rotation tout en intégrant les contraintes de votre exploitation.

Il propose les meilleurs leviers agronomiques à mettre en oeuvre.

 

 

Le service Atlas-Désherbage grandes cultures peut présenter de nombreux avantages :

- il anticipe les risques d’apparition de résistance et de salissement des parcelles : avec une vision précise des problématiques de désherbage sur la rotation, vous mettez en place les solutions agronomiques et chimiques adéquates pour chacune de vos parcelles ;

- il optimise la rentabilité de votre exploitation : la qualité du désherbage permet de préserver le rendement ; quant à la prévention des résistances, elle est source d’économies à moyen terme.

 

 

 

BASF recommande d’alterner les modes d’action des herbicides

Les herbicides sont classés selon leur mode d'action biochimique (Voir tableau extrait de : www.plantprotection.org/HRAC/moa.gif).

L’HRAC (Herbicide Resistance Action Committee) a établi une classification en fonction du mode d’action biochimique.

Cette classification est destinée à identifier les substances de mode d’action voisin, permettant lors de la conception de programmes de désherbage d’alterner des modes d’action biochimique différents afin de limiter les éventuelles apparitions de résistance des adventices ou pour en gérer au mieux les conséquences.

 

BASF rappelle qu’il faut faire s’associer ou se succéder des modes d’action efficaces et différents.

Ainsi sur la rotation la plus fréquemment rencontrée en France Colza/ blé/ Orge, on pourrait utiliser l’Alabama (K3 et O) sur colza, Trooper + picotop (K1, K3, F1 et O) sur blé, Isoproturon + Celtic (C2, F1 et K1) sur Orge.

 

 

 

Traiter au bon moment

D’une façon générale, intervenir tôt, sur des adventices jeunes est un gage de réussite.

En céréales, l’intérêt d’un désherbage à l’automne élimine la concurrence des adventices précocement. Les produits phytopharmaceutiques présentent également une efficacité supérieure sur adventices jeunes. Nous agriculteurs, l’avons bien compris puisque 50% des surfaces de blé ont été désherbées à l’automne 2011. Malheureusement les conditions climatiques pluvieuses de 2012 ne nous ont pas permis de réitérer cette pratique. Mais l’exemple de 2011 montre que le message d’une intervention précoce est bien rentrée dans nos têtes. Ainsi, BASF propose Trooper qui peut s’utiliser dès le stade 2-3 feuilles.

 

 

Trooper de BASF contient deux antigraminées et deux modes d'action dans une seule solution

L’herbicide Trooper se compose de flufenacet, nouveau mode d'action en céréales (groupe K3), associé à la pendiméthaline (groupe K1). Selon BASF, l'utilisation de Trooper à l’automne dans le programme de désherbage s'avère ainsi être une solution pour prévenir et gérer les phénomènes de résistances des mauvaises herbes. Il permet à l'agriculteur de diversifier les modes d'action dans son programme et dans la rotation, pour contribuer à la pérennité des solutions actuelles de désherbage à l'automne et au printemps.

De plus, Trooper de BASF est une nouvelle référence "sans urées" sur ray-grass, vulpin, pâturin et dicots. Il affiche selon BASF des résultats d'efficacité et de régularité supérieurs aux urées substitués sur le complexe graminées et représenterait ainsi "une réponse parfaitement adaptée au contexte de limitation des urées (80% des applications), tout en assurant un niveau d'efficacité très élevé".

Trooper s'utilise seul, en pré-levée et en post-levée précoce de la céréale (jusqu’à 2/3 feuilles de la céréale). Cette souplesse d'utilisation vise à simplifier le désherbage pour l'agriculteur. Il peut traiter l'ensemble des parcelles de son exploitation, souvent à différents stades de la pré-levée à 2/3 feuilles, au même moment.

D'après BASF, l'utilisation de Trooper à l'automne permet un gain de rendement de 7 à 15 q/ha, dans un programme avec une application de sortie hiver, en comparaison à une application unique de sortie hiver. Cet herbicide limite le plus tôt possible la concurrence des mauvaises herbes vis-à-vis de la céréale et optimise l'efficacité et la régularité de l'application de sortie hiver.

 

 

Les colzas Clearfield de BASF

La technologie Clearfield ouvre la porte au désherbage chimique de post-levée ce qui permet de choisir les meilleures conditions de traitement. Le désherbage de  pré-levée est certes la meilleure solution mais les conditions climatiques ne sont pas toujours au rendez-vous: humidité suffisante du sol, hygrométrie, températures...

La technologie Clearfield permet un meilleur contrôle des adventices pour un gain en rendement et en qualité, que ce soit sur la flore classique, les flores difficiles (crucifères, géraniums, gaillet, ombellifères, érodium…), les repousses de céréales. elle présente aussi un intérêt sur Orobanche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




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