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L’AESA confirme que la pomme de terre OGM BASF Amflora respecte l’environnement, la santé animale et humaine

Par Jean Moullart | Publié le 16 Juin 2009 à 13:30
L’AESA confirme que la pomme de terre OGM BASF Amflora respecte l’environnement, la santé animale et humaine
La très grande majorité des 42 scientifiques sollicités par l'AESA, l'Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire, estime que la pomme de terre génétiquement modifiée de BASF, est sans danger. Pour 40 scientifiques sur 42 réunis au sein des deux groupes d’experts de l’AESA, Amflora, la pomme de terre OGM de BASF à destination de l’industrie de la fécule, respecte l’environnement, la santé humaine et animale. Cet avis positif a été publié le jeudi 11 juin 2009.
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Des bénéfices économiques et environnementaux pour l’industrie

Amflora sera destinée à l’industrie du papier, du textile et des adhésifs. Elle permet d’améliorer le procédé de production de fécule de pomme de terre en gardant une seule des deux composantes de l’amidon:

l'amylopectine. Les bénéfices environnementaux sont importants : des économies d'eau et d'énergie sont réalisées puisque les deux composants de l'amidon ne doivent plus être séparés chimiquement avant le traitement.

 

 

 

Amflora : un long processus de contrôle et d’évaluation scientifique

Le gène marqueur évalué par l’AESA, connu sous le nom scientifique de «nptII», a été évalué à maintes reprises par le passé par l'AESA. Cette dernière, a conclu une fois encore que le marqueur est sans danger pour l'environnement, la santé humaine et animale.

 

Le gène nptII est utilisé dans les laboratoires de biotechnologie des plantes au cours de la première étape de développement. Les gènes qui permettent d’obtenir les traits génétiques souhaités dans la plante - dans le cas d’Amflora celui qui permet de bloquer la production de l'amylose indésirable dans les pommes de terre - sont associés à un marqueur, par exemple, un gène conférant une résistance aux antibiotiques. Lorsqu'un antibiotique est appliqué sur les germes de la plante, les plantes qui n’ont pas le trait recherché disparaissent, tandis que les plantes ayant le trait souhaité et donc associées au marqueur, ne sont pas affectées. En laboratoire, les plantes avec et sans le trait désiré peuvent donc être

distinguées les unes des autres.

 

En mai 2008, l’AESA a ainsi été mandatée par la Commission Européenne, afin de procéder, pour la troisième fois, à une nouvelle évaluation de la sécurité du marqueur nptII et ce dans le but d'éliminer les doutes qui pourraient persister sur l'effet du gène dans l'environnement. Le 11 juin dernier, L’AESA a publié1 ses conclusions après consultation de deux groupes GMO et BIOHAZ de 21 scientifiques chacun.

Ce dernier avis de l'AESA confirme de nouveau que le risque de propagation de la résistance aux antibiotiques due à l'utilisation de gènes marqueurs nptII est scientifiquement négligeable et qu’il peut-être raisonnablement ignoré : le transfert de la résistance des bactéries aux cellules végétales n'a jamais été observé dans la nature. De plus, l'AESA a indiqué dans un précédent avis, que cette même résistance aux antibiotiques et les gènes de résistance correspondants sont déjà très répandus dans les bactéries du sol.

 

Dans l’avis scientifique publié sur son site internet, l'AESA a conclu qu’"aucune nouvelle preuve scientifique disponible ne permet au Panel de modifier ses précédents avis » sur l'utilisation du gène marqueur nptII. Ces

avis antérieurs, ont tous établi que l'utilisation du gène nptII ne pose pas de risque pour la santé humaine ou animale ou pour l'environnement. « Deux opinions minoritaires ont été exprimées et largement examinées lors de la préparation de l'avis sans pour autant nécessiter d’autres précisions ou travaux scientifiques pour le moment", selon le site Web de l'AESA.

"En mai dernier, la Commission Européenne a déclaré qu'elle approuvera Amflora" quand et si l’AESA donne un avis positif sur le gène", nous rappelle Stefan Marcinowski, membre du Conseil d'administration de BASF SE.

"Cette dernière évaluation donne à l'ensemble de la Commission tous les éléments scientifiques nécessaires pour approuver Amflora rapidement", a-til ajouté.

BASF s'attend donc à ce que la Commission Européenne adhère à la position de l’AESA et approuve enfin Amflora dans les prochaines semaines. Les agriculteurs européens et les producteurs d'amidon sont prêts à cultiver

cette pomme de terre qui répond aux critères de sécurité, de durabilité et d’innovation.

 

 

 

 

 

 

A propos de BASF Plant Science

BASF - The Chemical Company - a consolidé ses activités en biotechnologie des plantes au travers de BASF Plant Science depuis 1998. Aujourd'hui, environ 700 employés travaillent à l’optimisation des cultures pour une agriculture plus efficace, des matières premières renouvelables et une alimentation plus saine. Les projets en cours sont développés autour de

l’augmentation des rendements des cultures de base, l'augmentation du contenu en oméga-3 dans l'huile pour empêcher les maladies cardiovasculaires, et les pommes de terre optimisées en amidon à usage industriel.

Pour en savoir plus sur BASF Plant Science, www.basf.com / plantscience.




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