Le Collectif « Sauvons les Fruits et Légumes de France » répond aux attaques du mouvement « Générations Futures » et du journal « Le Monde » sur l’effet cocktail des pesticides

Pour le Collectif "Sauvons les fruits et légumes de France", l'article scientifique, outre le fait qu'il soit défini par ses auteurs comme une "étude préliminaire" mérite attention. Il mériterait tout d'abord selon le Collectif une expertise par des scientifiques neutres et indépendants des scientifiques -militants- qui ont mené l'expérience et des ONG commanditaires.

Le toxicologue Michael Coleman, l'un des auteurs de l'étude, ne reconnait-il pas d'ailleurs ouvertement que l'étude  « apporte plus de questions que de réponses »?

Mais le journaliste du Monde et Générations Futures n'en ont cure. Au diable les interrogations ou le conditionnel, foin des prudences. Le journaliste du Monde attaque d'emblée dans l'édition du 8 août dernier en titrant: « Manger cinq fruits et légumes par jour est bon pour la santé. Ce qui l'est moins, c'est le «cocktail» de pesticides ingéré par la même occasion ». Signe de certitude, le journaliste met tout à l'indicatif. Et reprend les exagérations, les clichés et les raccourcis de l'organisation Générations Futures.

Sur l'étude scientifique elle-même, le Collectif Sauvons les Fruits et Légumes de France emet des réserves

- L'information scientifique sur laquelle s'appuie Le Monde vient de chercheurs d'Antidote (une organisation de scientifiques « responsables » liés à des ONG pour le bien-être animal qui remettent en cause l'expérimentation animale). De plus l'étude est co-commanditée par Générations Futures, dont le fonds de commerce est de faire peur au consommateur en permanence.

- La méthode employée dans l'étude scientifique consistant à exposer des cellules humaines à des concentrations « proches de ce qu'on rencontre dans l'alimentation » est plus que contestable d'après le Collectif car nous digérons nos aliments et les diluons largement avant d'y exposer nos cellules corporelles...

- Estimer que la présence de résidus dans notre alimentation est au niveau de la LMR (Limite Maximum de Résidus) du raisin est complètement déraisonnable car, d'une part, les LMR sont de beaucoup inférieures pour la plus grande part de notre alimentation et, d'autre part, les résidus constatés sont la plupart du temps bien en-dessous de la LMR.

- Enfin, les effets annoncés dans l'étude sont manifestes pour des concentrations très sensiblement supérieures à ce que suggère l'article du Monde.

Pour le Collectif "Sauvons les fruits et légumes de France", les contrôles officiels montrent pourtant la sécurité de nos produits agricoles et alimentaires

Le Collectif rappelle que les tomates européennes sont produites en protection biologique intégrée. Les vergers français sont en protection intégrée pour réduire drastiquement, autant que possible, l'application de produits phytosanitaires.

Les principes de la protection intégrée sont inscrits dans la réglementation européenne.

Le Collectif "Sauvons les fruits et légumes de France regrette que tout ceci soit "sciemment et superbement ignoré par Générations Futures et le Monde".

Une telle attaque frontale et injustifiée sur les fruits et légumes est irresponsable du point de vue de la santé publique s'insurge Bernard Géry, le porte-parole du Collectif .

Le Collectif en appelle aux pouvoirs publics afin de dénoncer cette calomnie

Le Collectif Sauvons les Fruits et Légumes de France appelle les pouvoirs publics à faire expertiser par les autorités sanitaires compétentes l'étude scientifique qui a servi de base à l'article du Monde. Il souhaite également qu'une mise au point soit faite au(x) journaliste(s) au Monde sur les dispositifs en matière de définition des LMR. Enfin, le Collectif tient à rappeler l'importance des fruits et légumes pour une alimentation équilibrée.

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