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Le SNIA remet sur la table le problème de la spéculation sur les matières premières agricoles

Par Jean Moullart | Publié le 24 Juillet 2012 à 10:31
Le SNIA remet sur la table le problème de la spéculation sur les matières premières agricoles

Depuis janvier 2012, les différents événements climatiques dans les hémisphères Nord et Sud ont entraîné une hausse, forte et régulière, des cours des matières premières depuis 7 mois. Elle s’est brutalement accélérée depuis début juillet : + 106 €/tonne pour le tourteau de soja (Montoir) en l’espace de deux semaines alors que le prix du blé atteint 270 €/tonne. Le SNIA (Syndicat National de l’Industrie de la Nutrition Animale) appelle la grande distribution et tous les débouchés des produits d’élevage à reconnaître la nouvelle donne du marché des produits animaux et à relever sans délai leurs prix de reprise. Le SNIA demande aux Pouvoirs publics de réagir et de prendre au plus vite les mesures qui permettront de limiter l’impact de ces hausses spéculatives et de venir en aide aux filières animales, aujourd’hui en grave difficulté.

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Pour le SNIA, la rapidité de cette hausse est extrêmement inquiétante pour les productions animales et tous les maillons qui en dépendent, en amont ou en aval. « Elle a pour origine une spéculation organisée alors que les conditions de culture au sein de l’Union Européenne se sont révélées bonnes, avec de très bons niveaux de rendements et des inquiétudes sur la qualité des céréales qui s’éloignent. Quant à la prévision du stock de fin de campagne 2012/2013 pour le blé, elle se situe à un niveau équivalent à celui de la campagne qui s’achève ».

 

Et le SNIA d’ajouter que « bien évidemment, les fabricants d’aliments, en période de fin de couverture, ne sont pas en capacité d’absorber cette hausse. La répercussion sur le prix de l’aliment est inévitable et l’augmentation se chiffre à plusieurs dizaines d’euros par tonne! La Profession est particulièrement préoccupée par la catastrophe économique qui menace les éleveurs et les entreprises de la nutrition animale si la situation perdure ».




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