Atypique tel est le qualificatif employé par le président de la Fédération Nationale Porcine, Jean-Michel Serres, pour l’année 2011 concernant le cours du porc français. « Après plus de quatre ans de crises, l’enthousiasme apporté par la hausse des prix du cadran au printemps a vite été tempéré par un été morose, tandis que les dernières semaines passées ont vu une embellie du prix payé aux producteurs à une période de l’année habituellement peu favorable » souligne le syndicaliste.
Jean-Michel Serres note cependant que depuis l’envolée du prix des matières premières à l’été 2010, les cours à Plérin n’ont jamais été suffisants pour combler les pertes occasionnées par le renchérissement du prix de l’aliment. Et, bien qu’une légère détente des céréales ait été observée dernièrement, les tendances restent élevées et continuent d’impacter le prix de revient des producteurs.
La FNP met en garde les opérateurs de la filière sur leur attitude face à cette embellie. Car, pour le syndicat, la conjoncture, même plutôt favorable, reste délicate pour des éleveurs aux trésoreries épuisées par les crises successives.
« Les éleveurs ne peuvent pas se permettre de rebasculer dans des situations inextricables liées à des prix de promotions qui s'apparentent à un bradage sans relation avec nos coûts de production! » mentionne Jean-Michel Serres dans son communiqué de presse.
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