Depuis près d’un an, la FNSEA a choisi de s’impliquer activement sur ce dossier avec une volonté sincère de dialogue et de construction. Ses positions sont orientées autour de 3 axes : faire reconnaitre les efforts et engagements déjà mis en œuvre par les agriculteurs, lutter contre une artificialisation des sols néfaste à la biodiversité, empêcher des mesures plus contraignantes que responsabilisantes.
Malgré le travail accompli, la FNSEA a estimé ne pas être en mesure de signer cette charte. Pour le syndicat trop d’incertitudes persistent sur la portée des mesures que le gouvernement mettra en œuvre et sur leur financement. De plus, trop de doutes demeureraient sur la volonté de l’ensemble des acteurs à porter l’image d’une agriculture performante et propre.
Le syndicat explique être conforté dans cette idée par l’actualité. La sécheresse qui sévit et qui frappe durement les agriculteurs et particulièrement les éleveurs montre combien le dialogue est nécessaire sur l’utilisation de l’eau ou des jachères pour l’alimentation des animaux. Malgré ces problèmes primordiaux, la FNSEA considère que les oppositions systématiques et les critiques stériles sont contre productives.
C’est dans cet état d’esprit que la FNSEA continuera à agir pour la biodiversité et espère, demain, pouvoir apposer sa signature au bas de cette charte.
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