Suite au Grenelle de l’environnement, le plan Ecophyto 2018 a fixé comme objectif de réduire de 50 % l’usage des pesticides au niveau national dans un délai de dix ans, si possible. Un des enjeux majeurs du plan Ecophyto 2018 est de réduire la dépendance des exploitations agricoles aux produits phytosanitaires, tout en maintenant un niveau élevé de production agricole. La protection des plantes par des solutions durables est donc un axe majeur des recherches menées en agronomie et est un enjeu crucial pour les filières agricoles en panne de solutions.
Acteur majeur sur la scène nationale et européenne, le Pôle Santé des Plantes de lnra, en partenariat avec le Cnrs et l’Université de Nice-Sophia Antipolis - nommé Institut Sophia-Agrobiotech - étudie les futurs modes de production qui permettront de protéger nos cultures de légumes, de céréales et de fruits des ravageurs avec des solutions acceptables pour l’environnement. A Sophia-Antipolis, pour cela, certains scientifiques décryptent les mécanismes de défense naturelle des plantes et étudient la possibilité de les activer en prévention d’une attaque de virus ou de champignons. D’autres recherches menées concernent l’installation de prédateurs naturels des ravageurs de nos cultures, solutions de lutte biologique, tandis que d’autres chercheurs étudient le fonctionnement des biopesticides.
Mésocosme est une serre pourvue de huit compartiments indépendants, dont les nombreux capteurs et équipements permettent de reproduire les caractéristiques d'un écosystème simplifié. Elle permettra de comprendre la complexité des interactions entre la plante, ses auxiliaires de lutte biologique et ses ravageurs tels que les ravageurs émergents, comme la mineuse de la tomate qui dévaste actuellement les productions du Sud de l'Europe.
Entomopolis est un bâtiment de quarantaine qui héberge les recherches menées sur des organismes exotiques tels que les insectes phytophages (qui mangent les plantes) ou entomophages (qui mangent des insectes) dont les populations doivent rester sous contrôle. Certains des programmes engagés concernent des opérations de lutte biologique contre la mouche de l'olive ou la cochenille farineuse qui sont des problèmes majeurs sur la zone méditerranéenne.
Le spectromètre de masse LC-MS/MS a été acquis pour pouvoir identifier les molécules qui entrent en jeux lors des échanges plantes/ravageurs et ravageurs/auxiliaires de lutte biologique. L’objectif est d’analyser le dialogue moléculaire au cours de l'attaque et de la réponse de l'hôte et connaître les molécules clés du succès ou de l’échec de ces interactions.
Les trois équipements ont été financés dans le cadre du Contrat de projets Etat-région 2007-2013, avec le soutien de l’Union européenne pour un budget total de 2,617 millions d'euros. Les financeurs sont le Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur (1,267 millions d'euros), l’Inra (part-Etat : 0,35 millions d'euros), l’Europe (FEDER : 0,6 million d'euros) et le Conseil général des Alpes-Maritimes (0,4 million d'euros).
Le dispositif de contrôle périodique obligatoire des pulvérisateurs est effectif depuis le 1er janv (...)
Rituel D’Envoutement amoureux: symptômes, durée, efficacité, rapidité
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