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Scandale de la dioxine en Allemagne: quelques 500 exploitations ont pu rouvrir

Par Jean Moullart | Publié le 08 Janvier 2011 à 05:33

Environ 500 exploitations laitières de Basse-Saxe (nord de l'Allemagne) et de Rhénanie du nord (ouest) ont pu rouvrir aujourd'hui Samedi, à la suite de tests rassurants sur le niveau de dioxine, a indiqué la confédération agricole allemande (DBV) dans un communiqué.

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En Basse-Saxe, état régional de loin le plus touché par la contamination, le ministère de l'Agriculture local a autorisé la réouverture de la totalité des 462 exploitations laitières fermées à titre conservatoire, écrit la DBV.

En Rhénanie du nord, les exploitations laitières d'un arrondissement frontalier de la Basse-Saxe ont également été autorisées à rouvrir.

Cela porterait donc à environ 4.200 le nombre d'exploitations agricoles encore fermées, mais le ministère allemand de l'Agriculture n'était pas joignable samedi soir pour commenter ce chiffre.

"En outre, des abattoirs indiquent que la totalité des examens effectués pour le moment sur la viande de porc sont largement sous le niveau légal" de dioxine autorisé, ajoute la confédération qui espère que "dans le courant du week-end, de nombreuses autres exploitations pourront rouvrir".

"La situation des familles d'agriculteurs touchées va également s'améliorer", souligne l'organisation paysanne qui réclamait déjà des aides gouvernementales pour combler le manque-à-gagner.

La ministre de l'Agriculture, Ilse Aigner (CSU, conservateur) a d'ailleurs tenté, dans le Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung (FAS) à paraître dimanche, de couper court à ce qu'elle appelle "un concours de revendications"

potentiel.

"Pour les exploitations touchées, la situation est difficile. Une poignée de brebis galeuses ont provoqué des pertes financières immenses", reconnaît-elle. Mais ce sera justement en priorité à ces responsables "qu'il faut faire rendre des comptes" pour compenser les préjudices créés.

Samedi, la Corée du sud, la Russie et la Slovaquie ont été les premiers pays à prendre des mesures de précaution contre les viandes importées d'Allemagne, même si la Commission européenne a estimé ces mesures exagérées.