"La situation est devenue intenable", a affirmé au cours d'une conférence de presse Guy Odri, directeur général délégué de Doux, qui réclame une hausse de 15% des prix de la volaille à l'occasion des négociations qui se déroulent actuellement avec les grandes enseignes.
Depuis le mois de mai, l'alimentation animale a augmenté de 30% et "nous demandons juste que la grande distribution prenne en compte cette hausse", a expliqué le premier producteur européen de volailles, selon lequel il ne s'agit pas "de faire de la marge".
"Je ne mets pas tout le monde dans le même panier: si 50% de la grande distribution a compris notre position, trois enseignes nous ont opposé un non catégorique", a poursuivi M. Odri qui a refusé de citer les noms.
Selon une autre source, il s'agirait notamment de Leclerc et Carrefour.
"Si ces hausses ne sont pas acceptées", le groupe Doux "n'aura d'autre issue" que de réduire la rémunération de ses quelque 1.000 producteurs ou de revoir à la baisse son activité avec une réduction de personnel, selon M. Odri qui n'a pas souhaité apporter plus de précisions.
Le dispositif de contrôle périodique obligatoire des pulvérisateurs est effectif depuis le 1er janv (...)