"La situation est bloquée, nous manifestons aujourd'hui pour demander au propriétaire de revenir autour de la table des discussions", a expliqué Loïc Jauneau, du syndicat CGC-CFE Agro, alors que les salariés coiffés de casquettes bleues ou rouges scandaient "Néolait aux salariés".
Fin 2009, la direction avait proposé aux salariés de racheter Néolait via un RES (Rachat d'entreprise par les salariés), après un refus du comité d'entreprise d'entériner un projet prévoyant notamment notamment de délocaliser certaines productions, a expliqué Bernard Humbert, directeur exploitation.
Depuis, les salariés ont créé la société Néopar et un comité de pilotage du projet dans le but de racheter leur entreprise à l'actuel propriétaire, le groupe néerlandais Provimi, lui-même propriété du fonds d'investissement anglais Promira.
"La première proposition a été refusée", a expliqué M. Humbert, membre du comité de pilotage.
"On a fait une deuxième proposition en juillet, 28% plus élevée, une offre tout à fait raisonnable et sérieuse", cette fois avec l'appui de plusieurs banques, mais Provimi a opposé un nouveau refus, a-t-il regretté.
Selon les salariés, 374 d'entre eux, sur les 388 que compte l'entreprise, sont prêts à entrer dans le capital du RES en achetant des actions à 100 euros la part, sacrifiant ainsi "quelques mois de salaires".
Suffisamment pour réunir 5,6 millions d'euros leur permettant d'être majoritaires dans le cadre du RES, pour racheter l'entreprise d'une valeur évaluée à plus de 40 millions d'euros, selon les membres du comité de pilotage du projet.
A propos de Neolait:
Neolait fabrique et commercialise en direct élevage des produits de nutrition et d’hygiène animale destinés à l’élevage de rente : productions bovines, caprines, ovines, porcines et volailles.
Le dispositif de contrôle périodique obligatoire des pulvérisateurs est effectif depuis le 1er janv (...)
Why should you play solitaire?
publié par politik229
Where to buy high quality marijuana?
publié par politik229