Jacques Diouf s'exprimait moins d'un mois après le renversement du chef d'état-major des armées, José Zamora Induta, par son adjoint, le général Antonio Indjai, le 1er avril. Ce jour-là, des militaires avaient brièvement détenu, et même menacé de mort, le Premier ministre, Carlos Gomes Junior, proche du général Induta.
Cet officier reste actuellement détenu dans une caserne à Mansoa (60 km de Bissau) et l'armée n'a toujours pas, officiellement, de nouveau chef. Selon un diplomate présent à la conférence de presse, la visite de Jacques Diouf
devait constituer une sorte de "réconfort" pour les autorités du pays, soumises à la pression de l'Union Européenne (UE).
L'UE a en effet menacé de suspendre son aide "si les autorités bissau-guinéennes ne forcent pas l'armée à respecter l'ordre établi dans la hiérarchie militaire et à se soumettre au pouvoir politique", selon un rapport
de l'UE dont l'AFP s'est procuré une copie.
La FAO "ne s'occupe pas de questions politiques", a assuré M. Diouf, après avoir rencontré le président investi il y a neuf mois, Malam Bacai Sanha, ainsi que des diplomates.
"J'ai parlé avec diverses personnalités, le président, les associations de jeunes, les femmes et les agriculteurs. Ce pays a besoin qu'on l'aide beaucoup et il est impératif d'y maintenir la stabilité politique, la paix et l'unité,
conditions indispensables pour le développement", a-t-il insisté.
La Guinée-Bissau, ex-colonie portugaise qui avait obtenu son indépendance en 1974 après une longue lutte armée, a connu, depuis, une série de coups d'Etat, d'insurrections militaires et d'assassinats politiques.
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