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Bien gérer les résidus de maïs pour la culture suivante

Publié le 20 Janvier 2013 à 00:01
Bien gérer les résidus de maïs pour la culture suivante

Une gestion adaptée des résidus de maïs présente de nombreux avantages, que la culture suivante soit un blé ou un maïs. Elle permet entre autre d'améliorer le taux de levée de la culture suivante, réduire les risques de contamination de DON, et lutter contre les insectes foreurs du maïs. Pour implanter un blé derrière un maïs grain, la gestion des résidus de ce dernier est importante, en particulier si aucun labour n’est réalisé, pour assurer une bonne levée du blé et réduire les risques de contamination des grains de blé par le deoxynivalénol (DON). Dans le cas d'une succession maïs / maïs, le broyage fin des résidus de récolte permet de lutter en préventif contre les insectes foreurs tels que les pyrales et les sésamies.

Enfouir les résidus de maïs pour réduire les risques de contamination du blé par le DON

La gestion des résidus de maïs (ou de sorgho) a un impact sur le risque de contamination des grains de blé par le deoxynivalénol (DON). Plus les résidus de maïs sont enfouis et/ou broyés finement, moins ils seront encore présents au mois de mai sous la culture de blé, réduisant ainsi le risque de contamination des épis par les ascospores de Fusarium graminearum, un des agents responsable de la fusariose des épis et de la production de DON. D’autres facteurs influencent également le développement de ce pathogène : le climat en premier lieu mais également le choix de la variété de blé ou encore le traitement fongicide (matière active, positionnement). Pour un blé précédent maïs conduit sans labour, le choix d’une variété peu sensible au risque DON est impératif. Le broyage est également quasi obligatoire en semis direct pour limiter les risques, en cas de météo pluvieuse autour des stades épiaison-floraison.

 

 

Les débris végétaux peuvent être un obstacle à la levée

La présence importante de débris végétaux dans le lit de semences peut être un obstacle à la levée du blé. En situation où un travail superficiel est réalisé, le broyage et l’enfouissement des résidus facilitent le fonctionnement des semoirs conventionnels ou rapides à disques et le positionnement des semences de blé. Le semis à la volée peut d’ailleurs faciliter les choses en supprimant les risques de bourrage ou de pianotement des éléments semeurs dans les résidus. C’est la solution proposée par le Semavator ou plus récemment par des systèmes de semis à la volée positionnés sur des déchaumeurs à disques indépendants.

 

 

Bien répartir les résidus de maïs en semis direct

En semis direct, l’usage de semoirs à disques spécialement conçus est obligatoire : présence du dégagement nécessaire pour éviter les bourrages, poids élevé pour pénétrer un sol non travaillé. Avec cette technique, il est recommandé de ne pas broyer les résidus à la récolte pour limiter au maximum les résidus plaqués au sol avant le semis qui représentent un obstacle à un positionnement correct des semences dans le sol. Pour des maïs grain qui produisent plus de 100 q/ha, la forte quantité de débris végétaux retournant au sol peut être un facteur limitant à l’implantation du blé suivant en semis direct. Une répartition homogène des résidus de récolte est alors nécessaire. Semer le blé dans la foulée de la récolte permet aussi de bénéficier de résidus plus faciles à trancher que si on attendait quelques jours. Le broyage des résidus après avoir semé le blé permet d’améliorer la répartition des résidus à la surface du sol. Il facilite aussi comme nous ne verrons plus tard la lutte contre les fusarioses ou les insectes foreurs du maïs. En revanche, le passage des roues après le semis peut laisser des traces en situation de sol humide.

 

 

Succession maïs / maïs : broyer finement les résidus de récolte

Pour mémoire, en cas de maïs venant derrière un précédent maïs grain, il est également recommandé de broyer à la récolte ou juste après le plus bas et le plus finement possible. Ce broyage mériterait d’être suivi par un travail superficiel du sol dès que possible en automne. Ces opérations ont plusieurs objectifs :

- Lutter contre les insectes foreurs du maïs (pyrale ou sésamie) en blessant les larves ou nymphes et en favorisant leur parasitisme.

- Favoriser la décomposition des résidus, permettant ainsi de limiter le risque mycotoxines sur le maïs suivant. Cela facilitera aussi l’implantation du maïs suivant, avec des résidus moins gênants.

- Organiser un peu d’azote minéral du sol grâce à un bon contact entre le sol et les résidus. Cela a un impact sur le risque de lessivage de cet azote.

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